Un total de 50 journalistes ont été tués dans 18 pays au premier semestre 2017, selon un rapport publié jeudi par l’organisation Presse Embléme Campagne (PEC).
Ce chiffre représente une baisse sensible par rapport à la même période l’année derniére, avec 74 journalistes tués.
« C’est une amélioration positive. Le grand nombre de réunions organisées sur la question de la sécurité des journalistes, l’adoption et la mise en œuvre de plusieurs résolutions de l’ONU, les mesures de formation et de protection portent leurs fruits », a déclaré le secrétaire général de la PEC, Blaise Lempen.
Mais les journalistes continuent de payer un prix très élevé pour couvrir et témoigner des conflits en cours, a-t-il indiqué, appelant à redoubler d’efforts pour « lutter contre l’impunité ».
Selon la PEC, le Mexique, l’Irak et l’Afghanistan figurent parmi les pays les plus dangereux pour la presse au premier semestre 2017. Pendant cette période, 9 journalistes ont été tués au Mexique, suivi par l’Afghanistan et l’Irak, avec 7 et 6 morts respectivement.
Fondée en 2004 à Genève, la PEC est une organisation non gouvernementale internationale ayant pour objectif de renforcer la protection et la sécurité des journalistes dans les zones de conflit, de violences internes et en missions dangereuses.