Cinquante Bougies à Sidi Fredj aux feux d’artifice,«Que sera L’Algerie aprés 50 ans d’indépendance?»

Cinquante Bougies à Sidi Fredj aux feux d’artifice,«Que sera L’Algerie aprés 50 ans d’indépendance?»

C’est l’image d’une Algérie ouverte au progrès

Nous fêtons le Cinquantenaire de notre indépendance chèrement acquise, ce mois de juillet 2012 au prix d’un million et demi de nos martyrs. Tous les faits historiques ont été relatés à travers les différentes versions d’acteurs et d’observateurs d’ici et d’outre-mer. Chaque événement a configuré une réalité propre des forces en présence.

Sortie d’une colonisation de peuplement qui a duré 132ans, l’Algérie retrouve son indépendance le 5 Juillet 1962. Cinquante ans après, que pourron-nous dire aux jeunes générations qui scrutent leur avenir dans un monde en pleines mutations systémiques?

Pourtant, la conquête de l’Algérie par la France coloniale n’était pas une action de circonstance. Ce n’était pas l’alibi du «coup d’éventail», mais la recherche de l’espace méditerranéen et le rivage maghrébin qui intéressait Charles X dont le projet avait des visées expansionnistes.

La dette du blé et l’alibi du coup d’éventail

Déjà du temps du gouvernement du Directoire, la France achetait du blé pour les besoins de l’expédition de Bonaparte en Egypte, un motif de taille dès 1798: la France de l’époque n’a pas honoré ses engagements à payer ses dettes à l’Algérie. Il faut dire que les cargaisons de blé livrées par la maison de négoce Bacri et Busnach, juifs d’Alger, étaient financées par le trésor de la Régence. Alors que l’Algérie était convoitée par les puissances européennes, la France décide le 31 Janvier 1830 de s’emparer de l’Algérie.

Le 7 Février 1830, Charles X signera les ordonnances de mobilisation de l’armée et de la flotte. Le baron d’Haussez, ministre de la Marine, sera l’organisateur du corps expéditionnaire. Placé sous le commandement du maréchal de Bourmont, ministre de la Guerre, ce dernier dira: «La France allait faire d’Alger une colonie et peut-être même un Etat gouverné par un prince français.»

Trente-six bataillons et trois escadrons répartis en trois divisions accompagnés de 153 bâtiments de guerre, 450 navires de commerce, 215 petits bateaux arrimeront le 4 Juillet à Sidi Fredj à leur bord 70 450 hommes et 4008 chevaux (rapporté par Djamel Kharchi dans son ouvrage «Colonisation et politique d’assimilation en Algérie»).

Depuis, la résistance anticoloniale du peuple algérien n’a pas cessé de prendre de l’ampleur dans toutes les formes de lutte de l’Emir Abdelkader et Ahmed Bey jusqu’au début du siècle passé dans le cadre du Mouvement national et qui sera couronnée par la Déclaration du 1er Novembre 1954 qui déclencha la Révolution armée sous l’égide de l’ALN/FLN jusqu’à l’indépendance le 5 Juillet 1962.

Laissons le passé aux travaux des historiens. Sans nul doute beaucoup sera dit lorsque les prescriptions seront levées du côté des français que celui des Algériens. Le legs de la colonisation au plan psychologique et les traumas qu’a connu le peuple algérien à travers son combat ininterrompu contre la présence coloniale seront abordés sans les ressentiments dans la plénitude de deux Nations ouvertes vers l’avenir.

De part et d’autre de la Méditerranée les peuples sauront tirer de ce siècle les enseignements à même d’aller vers une communion des destins d’une mémoire partagée.

Ce jour-là nous redécouvrirons cette raison de vivre et de partager en paix la prospérité à la hauteur de notre sagesse et de nos responsabilités vis-à-vis de cette portion de notre histoire commune.

C’est l’image d’une Algérie ouverte au progrès qui, durant ces cinquante années d’indépendance, a fourni le plus bel exemple d’une Nation qui se construit au-delà de toutes les contingences et les hommes qui la gouvernent. C’eût été plus méritoire d’aller vers l’espoir que d’insulter nos hommes qui ont eu dans les moments les difficiles à mener un combat de libération nationale parce que les itinéraires et les ambitions ont parfois faussé la justesse de leurs thèses respectives.

Mais faudrait-il souligner que quelle que soit la sensibilité des uns et des autres, ils avaient en commun l’amour du pays de le voir libre et indépendant. C’est un acte moral et politique que d’avoir le courage patriotique d’épargner le pays d’autres convulsions et faire preuve de compréhension et de générosité de coeur.

C’est à l’Algérie de demain et aux générations montantes que j’adresse cette contribution dans ce pays en mouvement pleine d’espoir et d’espérance que nous allons donner une certaine idée de nous-mêmes, celle d’être confiants dans un monde en plein bouleversement structurel que régentent les intérêts des plus puissants de cette planète. Cinq décennies d’indépendance ont permis de faire le bilan d’une Algérie où différents dirigeants ont apporté chacun sa part de construction dans des moments assez souvent pleins de rivalités et de différences dans la conception d’édifier ce beau pays. Pour l’essentiel, il ne peut y avoir de commune comparaison entre la période coloniale et celle de l’indépendance.

Le gourbi pour l’Indigène et la villa pour le colon

Il est vrai que tout ce qui a été laissé au lendemain du départ des Français comme biens vacants l’était pour les colons et que le meilleur des Algériens ne pouvait aspirer à habiter une maison décente si ce n’est un gourbi ou une tente dans la campagne ou celle d’une cohabitation de plusieurs voisins dans notre casbah.

Qu’en est-il après avoir vécu ces 50 ans à l’ombre d’un système qui a façonné toute une génération post-indépendance? Pourrions-nous parler d’une rupture générationnelle ou d’une continuité dans la logique même du processus né d’une crise ouverte entre l’EMG et le GPRA à la suite de la dernière réunion du CNRA de Tripoli?

Est-ce que les aînés ont fait leur devoir vis-à -vis des générations futures pour expliquer les phases de la prise du pouvoir au lendemain de l’Indépendance? L’histoire a été rapportée dans toute sa véracité pour que les jeunes prennent conscience de la réalité historique de leur pays? Avons-nous inscrit dans les manuels de l’histoire les faits de l’Histoire au-delà des luttes internes des dirigeants de l’époque?

C’est à toutes ces questions récurrentes qui vont tout au long des cinquante années revenir dans la compréhension des phénomènes liés à la conjonction des rapports de forces qui ont eu à s’organiser et se consolider pour maintenir une situation de fait que nous avons vécue en tant que jeunes de l’Indépendance. Mais cet héritage historique ou ce legs est la résultante d’un affrontement ou divergence dont Ali Haroun racontera avec menu détail dans son livre «l’été de la discorde».

Est-ce que la vérité historique peut, dans les conditions d’une Algérie en transition, permettre d’avancer sans heurts? Qui des générations sera appelée à assumer cet héritage historique sans même porter atteinte à des hommes avec toute leur faiblesse et leur grandeur pour rendre lisible notre Histoire? Smail Goumeziane revient dans son ouvrage «Algérie- L’Histoire en héritage» pour dire:

«Il faut clarifier les rapports entre réalité historique, mémoire avant d’identifier à travers sa longue et contradictoire maturation, les éléments fondamentaux constitutifs de cet héritage. Car devait-il dire: «L’analyse montre que la réalité historique est d’abord un vécu, perceptible à travers les vestiges ruraux et urbains, les archives (juridiques, économiques, politiques et militaires), les souvenirs, les mémoires et autres travaux qui en témoignent.»

Et de conclure qu’il «apparaît clairement que l’histoire, tout en intégrant les récits mémoriels, marqués du sceau de la subjectivité et de la passion, s’en distingue fondamentalement au regard des travaux d’historiens qui donnent une représentation rationnelle, objective de cette réalité».

«C’est cet attachement viscéral au territoire et à la sauvegarde à tout prix de sa langue tout en restant ouverte aux apports et échanges extérieurs qui révéleront une société jalouse de son indépendance et de sa liberté à tout instant et résister contre toutes convoitises». Mais ce qui nous importe aujourd’hui, c’est comment la jeune génération doit prendre ses responsabilités et faire émerger une autre façon de gérer le pays dans ce processus d’une démocratie en marche, entamé par les réformes engagées par le Président Bouteflika, notamment depuis son discours du 15 Avril 2011?

C’est à cette question que nous devons situer le contexte dans lequel le Monde arabe et particulièrement le Maghreb ont vécu et vivent ce qu’il est appelé «le Printemps arabe» et ses répercussions sur le devenir des peuples de la région. Que sera l’Algérie de demain dans ce vaste mouvement de mutations systémiques et comment pourra-t-elle sortir de ces turbulences au moindre coût?

Les faits et les événements de tous les jours montrent combien il faut être conscient de tout ce qui peut arriver en anticipant et continuer à analyser les éléments endogènes et exogènes qui nous entourent. L’histoire nous a renseigné que notre pays, de par ses richesses, continue à susciter des convoitises et elles sont récurrentes de la part des puissants de ce monde, même si le peuple a démontré durant sa longue marche de son combat libérateur pour son indépendance qu’il est capable de se défendre.

L’Algérie est dans le coeur palpitant du Maghreb. Depuis la Numidie, elle n’a cessé d’être presque le nombril du monde. Ne fut-elle pas grenier à blé de Rome et que la conquête française a été déclenchée suite au non-payement des cargaisons de blé livrées à la France de l’époque de Napoléon qui se dirigeait vers l’Egypte? Toutes ces visées reviennent sous d’autres formes dans la géopolitique du moment lorsqu’on voit ce qui se passe dans notre environnement proche.

Au bout du compte nous rappelle Goumeziane «La Numidie s’est engagée malgré elle dans deux guerres puniques impliquant «l’impérialisme commercial» et «l’impérialisme militaire» pour le contrôle de la Méditerranée». C’est dans cet esprit qu’aujourd’hui nous devons être vigilants alors que nous célébrons le cinquantenaire de notre indépendance d’évaluer notre bilan économique et social et d’en faire une lecture critique de tout ce qui a été réalisé sans défaitisme ni nihilisme tout en faisant notre autocritique quant aux erreurs qui ont marqué négativement cette période des cinquante ans féconde en événements et riche en réalisations dans tous les domaines.

En principe, la jeune génération doit être fiere de ses aînés si elle considère les difficiles conditions dans lesquelles l’Algérie a mis en place ses institutions et remis un pays exsangue par une colonisation dont les seuls bénéficiaires étaient les colons alors que les Algériens étaient administrés par un Code de l’indigénat, véritable corpus juridique de ségrégation. Plus de cinq millions d’hectares furent spoliés aux autochtones et distribués aux colons par la loi Blum et Violette qui en a fait leur richesse. Evidemment, il y a de quoi glorifier la colonisation de ce qu’elle a fait pour les Français pieds-noirs, pas pour la condition humaine misérable dans laquelle survivait l’Algérien. Aujourd’hui, la jeune génération, malgré l’effort de l’Etat en matière d’éducation, de logement et d’emploi, reste en situation de difficulté dans son quotidien. La crise qui frappe le monde n’épargne pas notre pays malgré le niveau appréciable de nos réserves de change publiées par les institutions financières du pays à chaque loi de finances.

Ce matelas en devises est alléché par le FMI qui demande à ce que notre pays puisse contribuer à renflouer les caisses de ce Fonds. Et pourtant, nous continuons à vivre sur une économie rentière que seule la hausse ou la baisse du baril de pétrole nous met dans un état de stabilité ou de troubles sociaux.

Le match Algérie-Egypte et le printemps arabe

Sommes-nous épargnés par ce qui est appelé communément «le Printemps arabe»? Nous sommes à deux ans de l’élection présidentielle et les ambitions commencent à paraître au grand jour. Il est évident que ceux qui ont organisé le 9e congrès du FLN et de tout ce qui a suivi allaient mettre un scénario qui prit fin avec le match Algérie/Egypte et dont on connaît la suite réservée à toute la géopolitique arabe. Les élections législatives du 10 Mai 2012 sont la continuité de l’oeuvre entamée lors des travaux du 9e congrès du FLN et qui se manifeste dans la purge engagée par Belkhadem et son groupe contre tous les éléments pouvant lui être hostiles à postuler à sa candidature au nom du FLN, s’il n’est pas la partie apparente de l’iceberg.

En termes politiques, on ne peut comprendre ceci qu’à travers ce remodelage et la recomposition du personnel politique et institutionnel à travers l’intronisation d’hommes-clés, mais aussi celle d’une majorité FLN à l’APN dont les listes ont été décriées par le fait que bon nombre ne sont pas statutairement reconnus. Alors s’organise cette contestation des centralistes relayée par le mouvement de redressement et le club des «sages» dont ces derniers n’ont pu déboulonner Belkhadem et son BP.

Le putsch organique du 15 Juin et la mobilisation des «hooligans» au nombre de 400 ont eu gain de cause quant au maintien de Belkhadem et de son BP tant il est vrai que les soit-disant «sages» n’ont pu arriver à le convaincre et de ce fait, ont disparu et quittant l’enceinte où se déroulaient les travaux de la 6ème session du CC du FLN. Pour les contestataires, cette 6ème session est frappée de nullité, illégale et dans l’illégitimité car dans le non-droit. Par conséquent, le reste est un non-événement. Quel enseignement politique peut-on tirer pour expliquer par anticipation ce qui va se passer dans les mois à venir au sein du parti FLN et par ricochet, au niveau des autres institutions du pays? Cette question mérite qu’on en discute car liée à une perspective du devenir du pays.

Et pour comprendre, ce cinquantenaire nous donne l’occasion d’en parler même si cet événement est tellement important au plan historique que sur le plan de l’actualité.

Le Président Bouteflika a décidé d’aller au fond des réformes politiques et institutionnelles et, notamment la révision de la Constitution qui va mettre l’Algérie dans une perspective d’un pays au modèle démocratique où les attributions soient bien et clairement définies. La prochaine Constitution, même semi-présidentielle laissera-t-elle place à la majorité de gouverner, laquelle sera comptable devant le Parlement? Cette démarche ira en s’accélérant au rythme du rapport des forces en présence. La contestation qui a eu lieu au sein du FLN et l’entêtement de Belkhadem à s’agripper à son poste démontrent combien la course vers la présidentielle est déjà annoncée. Qui est derrière Belkhadem? Est-il déjà le jockey, où cache-t-il le jeu en faisant comprendre qu’il y a le virtuel et le réel dont on ne saurait le nom qu’au moment venu?

Jeu et enjeux entre le réel et le virtuel

Même si tous les partis sont dans le système, le FLN, quant à lui, reste plus collé à sa matrice. Y-a-t-il rupture dans la vision systémique pour voir se désarticuler les réseaux occultes de la corruption qui ont miné le FLN en ramenant des candidats de la «chkara»? Le Président se voyant piégé alors que c’est lui qui a sauvé la mise par son discours du 8 Mai, à partir de Sétif, de laquelle Belkhadem veut tirer les dividendes de ces législatives pour se positionner pour la présidentielle et même dira un collègue du CC, pousser le Président à en anticiper l’échéance.

Ce scrutin est révélateur d’une option dont le scénario est considéré comme un avant-goût. Les enjeux commencent à se dessiner et l’horizon de la présidentielle aiguise l’appétit. La célébration du cinquantenaire intervient à un moment où notre pays se fraie le chemin de la démocratie dans une géopolitique en pleine ébullition. Est-ce que l’après-Bouteflika a commencé? Comment le Président entamera les deux dernières années de son mandat sans heurts ni ébranlement de l’establishment? La sagesse qui l’anime en tant que premier magistrat du pays ne laissera pas la voie libre à des aventuriers tant il est vrai que sa filiation de membre de l’ALN/FLN respire le nationalisme et le patriotisme. Les institutions-clés, notamment l’ANP et le peuple, n’admettront pas que le pays tombe entre les mains d’assoiffés du pouvoir comme se présente déjà un Belkhadem.

S’il y a un legs précieux à remettre à la nouvelle génération c’est la fidélité aux principes du 1er Novembre 1954, qui ont guidé notre pays vers l’Indépendance. Il est vrai que nous vivons une crise multidimensionnelle dans le monde. Le temps n’est plus au rêve mais à l’urgence car ce qui se passe en Occident à travers ces dettes publiques, est de nature à infléchir nos politiques économiques et nous menace plus que les autres.

Il s’agit du destin qui attend la génération en butte à une participation effective à la gouvernance du pays. Il faut donc avoir l’audace de quitter au bon moment, après avoir réuni toutes les conditions d’une prise en main des affaires du pays en douceur. En évitant les folies des grandeurs, on épargnera au pays des dérapages fâcheux celui du scénario du pire. Il ne faut pas se tromper ni même tricher et masquer les chiffres. L’Etat a tout fait pour faire avancer le pays dans la voie du progrès social. Mais la réalité du moment nous renvoie à une autre réalité de cette image triste du «harrag», de l’ «immolé», du chômeur même si cette situation est semblable, y compris dans les pays les plus développés. L’Algérie a d’immenses atouts qu’il faut bien gérer. Il faut donc stimuler davantage l’emploi pour rendre la démocratie vivante avec moins d’injustice.

Tic et économie du savoir: du pétrodollar a l’agro-dollar

C’est cette stratégie des décennies prochaines. Certes, nous avons avancé dans le domaine de l’économie du savoir et des TIC. Cependant, nous n’avons pas encore trouvé les sentiers de la croissance hormis la rente pétrolière. D’où la nécessité de développer notre agriculture en mesure de passer du pétrodollar à l’agro-dollar. Il faut continuer à bâtir une société de l’innovation. Il faut ajouter l’effort de sécurisation et de la paix revenue grâce à une ANP professionnelle et des services de sécurité ayant acquis la maîtrise scientifique de lutte contre le crime organisé. C’est beaucoup dire en ce Cinquantenaire de l’Indépendance où nous avons encore besoin de justice sociale. La génération de Novembre laisse un pays libre et indépendant. Une Nation fière de son passé qu’elle assume. Tous hommes et femmes, de diverses sensibilités, ont une seule passion, c’est de voir leur pays arrosé du sang des martyrs arpenter les paliers des pays émergents. Ce n’est pas une ambition démesurée mais une foi de voir l’Algérie entamer la deuxième moitié du siècle à venir par un fulgurant bond en avant en mettant un savant dosage dans les relations qui la lient aux pays frères et amis. Pour cela, les relations avec la France doivent retrouver une certaine convergence en reprenant les faits mémoriels dans leurs justes dimensions humaines et historiques. Avec les pays de la rive Nord de la Méditerranée, comme l’avait noté le processus de Barcelone, faire de la Méditerranée un espace de prospérité partagée.

Quant aux grands de ce monde, l’équilibre nous incite à faire de nos rapports avec eux une coopération mutuellement bénéfique. Telle est la démarche qui doit nous guider pour consolider l’avenir des générations futures. Le Président Bouteflika aura mis en oeuvre ses réformes à même de préparer l’Algérie à se hisser dans le concert des Nations. C’est une exigence de vérité mais aussi celle d’un pays où ses dirigeants auront la certitude d’avoir eu le sentiment de remettre le flambeau à la génération de l’Indépendance en laissant un pays sans dette, un environnement infrastructurel digne des grands pays et une maitrise parfaite de nos ressources financières et des institutions régies par une morale politique dans le cadre des principes démocratiques et des valeurs ancestrales de notre peuple. Une Nation respectée par ses dirigeants et ses institutions.