L’Office national de la culture et de l’information (ONCI) organise du 23 septembre, en collaboration avec l’ambassade de l’Inde en Algérie, la semaine du cinéma indien avec la programmation de pas moins de neuf films.
Si on connaît le succès qu’avait le film hindou auprès du public algérien du temps où les salles de cinéma distribuaient ce genre cinématographique, un divertissement basé sur la chanson et la chorégraphie, depuis, nous sommes un peu sans repère de ce cinéma qui déferle sur le monde et qui a fini par se distinguer dans les festivals internationaux. Il est évident que le nombre impressionnant de films produits par an et le succès populaires de ces longs- métrages en Inde, fait de ce pays, une référence en matière de production, d’exploitation et de distribution.
Il est vrai aussi que l’histoire du cinéma indien est édifiante.
Dès 1920, l’industrie cinématographique indienne produisait plus d’une trentaine de films par an. Avec l’avènement du cinéma parlant, le total des films produits dépassait déjà la barre des 200 longs-métrages durant les années trente. Selon des statistiques l’Inde est devenu en 2002, le premier producteur dans le monde avec plus de 1200 films.
C’est dire que le cinéma est un véritable phénomène social en Inde et que ses stars sont aujourd’hui reconnues mondialement. Nous sommes en face d’une véritable industrie qui innove et qui ne craint nullement la concurrence de la télévision.
La semaine du cinéma indien à Alger offrira ainsi au public une opportunité pour découvrir les films récents et de se faire une idée de l’évolution de cette cinématographie.
Neuf films sont au programme, « Le cœur veut » est basé sur la vie et la relation entre trois jeunes amis qui ont des avis divergents sur les femmes, l’amour et la vie. « Du cœur » qui a remporté le prix spécial de Netparc au festival international du film de Berlin, relate l’histoire d’un journaliste qui tombe amoureux d’une fille qui s’avère être une terroriste. Quant à « Des fois oui, des fois non », premier film de Shahrukh Khan, il conte l’histoire d’un amour contrarié. « L’être aimé », est lui, un film classique basé sur les œuvres d’un grand écrivain du 19e siècle du Bengale.
C’est l’histoire d’un drame familial. Le film conte selon le synopsis, les aspects d’une relation entre un homme et une femme : amour, fidélité, jalousie, confiance, méfiance, comptabilité et dépendance. «La taxe», «Trouver quelqu’un», «Le feu» et Rythme » complètent cette rétrospective du cinéma indien à Alger.
Abdelkrim.T