Treize jeunes scénaristes issus de 8 pays méditerranéens seront encadrés et initiés, jusqu’au 10 février prochain, aux techniques d’écriture de scénarios de long-métrage, et ce, dans le cadre de la 5e édition de l’atelier «Méditalents», a annoncé, hier, le service culturel de l’ambassade de France ; atelier organisé, pour rappel ce jeudi à la Bibliothèque du Palais de la culture.
Faisant en effet escale en Algérie pour la troisième année consécutive, l’atelier mis en place sous la direction du producteur et scénariste Didier Boujard par l’association française Mille visages aura cette année encore pour objectif d’accompagner de jeunes talents issus des différents pays méditerranéens «dans le développement de leur premier long-métrage», l’initiation se faisant notamment par «une transmission de connaissances et d’expertises en permettant l’émergence de liens transméditerranéens artistiques (…) contribuant au dialogue interculturel». Quant au contenu du programme d’initiation en lui-même, organisé à Alger avec le soutien de l’Institut français d’Alger, mais aussi du ministère de la Culture au travers du Centre algérien du développement du cinéma (CADC), il s’agira, en fait, de la première des quatre sessions d’enseignement auquel prendront part les 13 scénaristes algérien, français, marocain, palestinien, turc et égyptien tout au long des 14 prochains mois, le programme «Méditalents» associant en effet chaque année une liste de quatre pays méditerranéens partenaires. Et la participation de quatre encadreurs est déjà annoncée : Marcel Beaulieu, scénariste d’origine québécoise, ayant, entre autres, écrit ou coécrit plus de 24 œuvres, en grande partie pour le cinéma ; Malika Laichour-Romane de l’Institut d’études supérieures de cinéma et d’audiovisuel de Paris ; Tahar Boukella, le président du Fonds de développement de l’art, de la technique et de l’industrie cinématographiques (FDATIC) et l’acteur, scénariste et réalisateur français Jérôme Soubeyrand. Pour rappel, le programme «Méditalents», lancé dès 2012, a notamment permis le lancement de plusieurs pré-productions de longs-métrages, expliquent les organisateurs qui ajoutent : «Des scénaristes ont pu, pendant ou à la suite de leur formation, bénéficier de diverses bourses d’écriture», et permis également au réalisateur italo-marocain Yassine Marocco de poursuivre le tournage de son projet de film intitulé Jamal Afina.
