Du cinéma en plein air partout en Algérie. L’initiative, lancée par l’AARC (l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel) et baptisée « Ciné Madina », a démarré lundi 20 juillet et se poursuivra jusqu’au 6 septembre.
Des écrans géants, placés dans les places publiques de villes comme Blida, Djelfa ou Batna, projetteront des longs et des courts métrages ainsi que des documentaires et des films d’animation. Parmi les films programmés, on trouve Abdelkader, le biopic de l’Emir Abdelkader réalisé par Salem Brahimi, Harraga Blues de Moussa Haddad ou encore Parfums d’Alger de Rachid Benhadj.
L’AARC promet d’autres films dans les semaines qui viennent.
L’événement, placé sous l’égide du ministère de la Culture, vise à faire connaitre des films algériens au grand public. Face au terrible manque en salles de projection, l’agence a choisi la rue.
« Cette initiative veut révolutionner le champ de distribution cinématographique. Jetez le cinéma à la rue, le peuple le portera à bras le corps », a déclaré Nabila Rezaig, chef du département cinéma à l’AARC, au journal El Khabar, paraphrasant une célèbre formule de Larbi Ben Mhidi à propos de la révolution algérienne.
Pour le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, le programme de cette initiative représente « l’histoire et la culture du pays ».