Le 9 février 2019 – 9 février 2020. Il y’a de cela exactement un an, que le Front de libération national FLN a présenté le président dechu Abdelaziz Bouteflika comme candidat à l’élection présidentielles annulé d’Avril 2019.
« En votre nom, et par devoir de gratitude, je suis honoré d’annoncer que le FLN présente comme candidat à la prochaine élection présidentielle le moudjahid Abdelaziz Bouteflika » avait déclaré alors, Mouad Bouchareb à la coupole Mohamed-Boudiaf.
Ce jour-là, et devant une assistance qui, pour certains, ignorait même le but de leur présence, Boucharb et Abdelmalek Sellal ont brandit le « cadre du président », qui n’était pas en mesure de se présenter au « show » ni même quitter sa résidence à Zéralda depuis son AVC en 2013.
Pour rappel, il n’y avait pas que le FLN qui a soutenu cette candidature, controversée par des millions d’Algériens. En effet, une semaine auparavant, le RND, le TAJ, et le MPA ont aussi exprimé leurs soutiens à Bouteflika. Ainsi que le FCE, l’UGTA, les zaouïas et d’autres structures.
Une semaine plus tard, la ville de Kherrata, dans la wilaya de Bejaia, s’était révolté contre ce « mépris » de trop, donnant naissance à ce qui va être ensuite la révolte de tout le peuple algérien ; le Hirak.
Ainsi, cette pression populaire pacifique, longtemps résignée à la peur, a poussé Bouteflika vers la sortie, et continue toujours à écrire un nouveau chapitre dans l’Histoire du pays, avec la plus admirable des manières.
Rédaction d’Algerie360
