Chute libre des prix du poulet vivant destiné à l’abattage

Chute libre des prix du poulet vivant destiné à l’abattage

Le prix du gros du poulet vivant destiné à l’abattage, a connu depuis le début du mois de janvier, une nette causant des pertes importantes parmi les éleveurs.

En effet, le kilogramme du poulet vivant est cédé à 120 DA, un prix qui ne couvre même pas les coûts de l’élevage, estimé aux environs de 180 DA selon certains éleveurs.

Cette situation est dû, selon Mohamed Betraoui le P-DG de l’Office national des aliments de bétails (ONAB), à l’abondance de l’offre.

Selon lui, le besoin national en viandes blanches est de 70 000 tonnes par mois contre une production qui avoisine les 113 000 tonnes. Avant d’indiquer que « les coûts de production du poulet est 180 DA le Kg, or les éleveurs le cèdent à 120 DA. Les aviculteurs perdent en moyenne 60 DA par Kg ».

Par ailleurs, Hadj Tahar Boulenouar président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), a déclaré début janvier que les prix de cette matière pourront connaitre une forte augmentation à l’approche du mois du Ramadhan. « La majorité des aviculteurs vont arrêter la production au plus tard fin mars en raison des pertes qu’ils ont subi. Du coup, la production baissera et les prix augmenteront automatiquement » a-t-il souligné.