42 milliards de dollars (USD). Telle est la somme perdue en une seule journée par huit bourses du Golfe suite à la pire dégringolade des cours du pétrole ces cinq dernières années.
Les bourses saoudiennes et celles du Qatar ont enregistré les plus lourdes pertes, respectivement estimées à 15.4 et 10.3 milliards USD, a rapporté dimanche 14 décembre le site d’information pan-arabe Rai Alyoum.
Une conjoncture ironique que ne manque surtout pas de souligner le même site d’information. L’Arabie Saoudite, pointée du doigt par les autres pays de l’OPEP quant à son opposition à la baisse des cours de l’or noir, a connu les plus grosses pertes en 24h.
Le prix du baril de pétrole a en effet atteint son cours le plus bas depuis 2008, avoisinant les 55 dollars après avoir dépassé 110 dollars au début de l’année en cours. La dégringolade risque de s’accentuer au cours de l’année 2015.
La décision prise par l’Arabie Saoudite, lors de la dernière réunion des pays membres de l’OPEP fin novembre, à Vienne en Autriche, est d’ordre « politique et non économique, nullement liée aux coûts d’exploitation et à la concurrence ». Une thèse avancée par des experts arabes que rapporte Rai Alyoum, évoquant le partenariat reliant le Royaume aux États-Unis dans le domaine pétrolier.
Les principales autres bourses du Golfe ayant perdu hier des milliards de dollars sont celle de Dubaï, qui a plongé de 7.8%, ou celle du Koweït (2%).
