Chute des prix du pétrole: Ali Haddad prône des réformes économiques

Chute des prix du pétrole: Ali Haddad prône des réformes économiques
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Ali Haddad, le tout nouveau patron du FCE était présent dimanche aux travaux du 12ème congrès de l’UGTA, donnant lecture à une longue déclaration dans laquelle il plaide en gros pour des réformes économiques afin de permettre à l’Algérie de rompre avec la dépendance aux hydrocarbures.

«Il suffit d’observer l’instabilité des prix des hydrocarbures pour nous rappeler que la fragilité de nos équilibres économiques n’est pas une vue de l’esprit (…). Ceci doit nous faire prendre conscience que nous ne sommes pas aujourd’hui, insérés de la bonne manière dans le système économique international, et que nous ne sommes pas suffisamment préparés pour faire face aux bouleversements cycliques de ce système», a-t-il déclaré.

Le patron de patrons algériens revendique l’insertion de l’économie algérienne dans l’économie mondiale et cela à travers la mise en place d’un mode d’organisation adéquat, « Faute de quoi nous serons marginalisés et soumis au diktat d’organismes financiers internationaux. Cette situation fragilise notre économie et peut mettre en danger notre avenir», avertit Ali Haddad.

Ce dernier rendra au passage un vibrant hommage au président Bouteflika avant de se faire un peu l’écho de l’optimisme officiel à propos des capacités de l’Algérie à s’en sortir. « L’Algérie dispose de ressources financières qui lui permette de faire face avec sérénité à la crise qui est devant nous», convient-il en jugeant impératives la mise en route des réformes « pour répondre aux attentes légitimes de nos concitoyens et nécessaires pour favoriser l’investissement (…); celles-ci peuvent nous permettre de reconquérir dans les meilleurs délais possibles notre marché intérieur couvert à 70 % par les importations toutes financées par des ressources tirées des recettes d’hydrocarbures ».

LG Algérie

Tout en mettant en avant la nécessaire solidarité des acteurs économiques et sociaux, la réduction des dépendances extérieures, la capacité à acquérir et maîtriser les technologies modernes, M Haddad a affirmé qu’il s’agit d’un grand défi qui nécessite, par ailleurs, «une autocritique féconde en vue de changer de stratégies pour atteindre les résultats escomptés. Et l’un des mécanismes qu’il préconise, c’est de « privilégier le partenariat entre le secteur public et privé en Algérie ».