Il est devenu difficile, voire prati-quement impossible d’accéder àl’hôpital Mustapha et ce dès les premières heures de la matinée.
La file dans laquelle l’automobiliste est contraint de patienter est interminable et s’étire sur des centaines de mètres, et pour cause : le poste de garde, qui a les prérogatives d’autoriser ou ne pas autoriser l’accès à cet hôpital, est la vivante réincarnation du chien Cerbère.
Que ce soit pour une consultation dans l’un des nombreux services ou pour se rendre dans un service de radiologie ou de laboratoire, l’accès vous y est interdit – en voiture – en dépit de vos explications ou supplications, vous serez priés de rebrousser chemin manu militari.
Même les médecins hospitalo-universitaires exerçant au sein d’autres CHU n’ont pas le droit, eux non plus, d’accéder en véhicule à l’intérieur de cet hôpital. Et tant pis pour ceux qui doivent donner un cours dans l’un des amphis, ils se résoudront à tourner inlassablement à la recherche d’une place où pouvoir stationner, ce qui est tout le monde d’ailleurs le sait mission impossible, cela n’empêche qu’ils seront gentiment ou méchamment invités à faire demi-tour.
Avec une réglementation d’apparence des plus rigoureuses, les allées du CHU Mustapha devraient être désertes et permettre une circulation fluide pour les véhicules “autorisés” et les ambulances, malheureusement c’est loin d’être le cas, l’hôpital est en effet hyper chargé de véhicules sans macarons ou caducés.
On y voit des voitures de tout acabit avec des matricules de l’intérieur du pays. Des voitures parkées plusieurs jours sans que les agents de sécurité ne s’en inquiètent outre mesure. La question que l’on se pose : qui a droit à l’accès ? S. H.