CHU d’Oran : des cadavres de bĂ©bĂ©s vendus aux ‘’sorciers’’ !

CHU d’Oran : des cadavres de bĂ©bĂ©s vendus aux ‘’sorciers’’ !
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La maternitĂ© de l’hĂŽpital du centre hospitalo-universitaire d’Oran vient de nouveau d’ĂȘtre secouĂ©e par un scandale de vente de cadavres de bĂ©bĂ©s Ă  des sorciers moyennant la somme de 5 millions de centimes ; une femme de mĂ©nage, en compagnie de 13 employĂ©s Ă  l’origine de ce dĂ©sastre si monstrueux !

La PJ enquĂȘte sur l’organisation d’une bande criminelle, spĂ©cialisĂ©e dans la commercialisation d’organes humains et pratique de sorcellerie. Depuis environ deux semaines, plus exactement depuis la disparition d’un bĂ©bĂ© mort-nĂ© dans la maternitĂ© du CHU Benaouda Benzerdjeb d’Oran, suite Ă  une cĂ©sarienne qui a mal tournĂ©, la mĂšre s’en est sortie difficilement, mais le bĂ©bĂ© n’a pas survĂ©cu.

Le lendemain, le pĂšre s’est prĂ©sentĂ© Ă  la morgue pour rĂ©cupĂ©rer le corps de son enfant, malheureusement, il s’est informĂ© de sa disparition. AussitĂŽt avisĂ©, il dĂ©posa une plainte auprĂšs des services de la sĂ»retĂ© de wilaya d’Oran, et une enquĂȘte fut ouverte. AprĂšs l’audition du personnel, les regards des enquĂȘteurs se sont concentrĂ©s sur une femme de mĂ©nage du service maternitĂ©.

Elle finira par avouer avoir perçu d’un sorcier la somme de 5 millions de centimes pour qu’elle lui remette le cadavre du bĂ©bĂ©. Il avait besoin d’utiliser ses membres dans une sĂ©ance de sorcellerie, a-t-elle confiĂ© aux enquĂȘteurs. Le juge d’instruction au niveau de la deuxiĂšme chambre du tribunal a ordonnĂ© sa mise en dĂ©tention provisoire. Elle est poursuivie pour organisation d’une bande criminelle, commercialisation d’organes humains et pratique de sorcellerie.

LG Algérie

Poursuivant leurs investigations sur la piste d’un large trafic, ils ont rĂ©ussi Ă  dĂ©manteler les 13 autres employĂ©s de l’hĂŽpital tous statuts confondus qui ont Ă©tĂ© Ă  l’origine de cette bande de criminels qui ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s, hier, devant le magistrat instructeur prĂšs le tribunal d’Oran, et qui furent placĂ©s sous contrĂŽle judiciaire. Tous les mis en cause sont poursuivis pour les dĂ©lits de nĂ©gligence ayant conduit Ă  la disparition du cadavre d’un bĂ©bĂ©. Il semblerait selon la mĂȘme source que l’enquĂȘte ne s’arrĂȘte pas lĂ  puisqu’il s’est avĂ©rĂ© que ce ne soit pas la premiĂšre fois qu’une telle horreur arrive dans cet Ă©tablissement. Une Ă©quipe d’enquĂȘteurs spĂ©cialisĂ©e de la PJ est d’ores et dĂ©jĂ  sur place pour suivre ce dossier qui risque bien d’ébranler toute la corporation mĂ©dicale jusqu’au plus haut sommet de la hiĂ©rarchie !