CHU de Tizi Ouzou – «Surrénalectomie gauche cœlioscopique»: Une première au service de chirurgie générale

CHU de Tizi Ouzou – «Surrénalectomie gauche cœlioscopique»: Une première au service de chirurgie générale

Le service de chirurgie générale du CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou vient de réussir une première dans la Surrénalectomie gauche coelioscopique. Une grande première, en effet, pour ce service emmené par une jeune équipe, à sa tête le chef de service Pr Habarek qui a dirigé l’intervention lundi dernier.

«Le geste consiste à faire l’ablation de la surrénale gauche affectée ou qualifiée dans le langage médicale de nodulaire. Pour mieux comprendre, les glandes surrénales est un organe qui se situe sur le pôle supérieur des reins. Dans notre cas, il s’agit du rein gauche. Il s’agit d’une glande endocrine qui synthétisent et relâchent des hormones dans le sang, notamment l’adrénaline et le cortisol.

Les glandes permettent de réguler, entre autres, le diurèse, la tension artérielle…», explique Pr Habarek qui ajoute que «les maladies liées au dysfonctionnement des glandes surrénales peuvent se traduire de différentes manières. Et les traitements sont choisis au cas par cas en fonction de la pathologie liée».

En évoquant ces pathologies, il citera, entre autres, le syndrome de Conn et le phéochromocytome qui provoquent des dérèglements de la tension artérielle, la maladie de Cushing qui se traduit par une obésité ou encore l’incidentalome dont justement fut atteint le sujet opéré avec succès qui a d’ailleurs été autorisé à rentrer chez lui hier. «L’intervention s’est très bien passée.

Elle a pris près de quatre heures, un peu plus que la moyenne mais il faut dire que le sujet traité, un patient de 51 ans qui a été orienté par le service de médecine interne du CHU, présentait un surplus de poids qui n’était pas pour faciliter le geste. Mais on s’en réjouit de cette première à notre service. Elle en appellera certainement d’autres.

La cœlioscopie est une technique pointue qui nous permet de soulager le malade, sans ouvrir, et de le remettre sur pied dans un délais qui peut être réduit jusqu’à 24 heures. Mais on préfère tout de même le garder 24 heures de plus pour une meilleure observation», conclut Pr Habarek qui n’a pas manqué de rendre hommage à son équipe de jeunes chirurgiens qui «activent et réussissent des performances très encourageantes dans le domaine de la chirurgie générale».

M. A. T.