CHU DE DJELFA : Le décès signalé récemment à l’hôpital de Djelfa n’a pas été causé par le botulisme

CHU DE DJELFA : Le décès signalé récemment à l’hôpital de Djelfa n’a pas été causé par le botulisme

Le décès, mardi dernier, d’un jeune à l’hôpital de Djelfa « n’est pas dû au botulisme mais à une intoxication alimentaire grave », a affirmé jeudi dernier à Chlef le directeur général de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Smaïl Mesbah.

Le Pr Mesbah, qui accompagnait le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, lors de sa visite inopinée dans la wilaya de Chlef, a indiqué que les résultats préliminaires des tests effectués par le laboratoire de référence, en l’occurrence l’Institut Pasteur (Alger), n’ont pas fait état de la présence de la toxine botulinique à l’origine de la maladie.

« Le DSP de Djelfa avait évoqué des ‘‘soupçons’’ botuliques, mais les analyses faites par l’institut Pasteur ont été négatifs dans la mesure où elles n’ont révélé la présence d’aucun élément se rapportant à cette pathologie », a-t-il précisé.

Après le décès de certains patients atteints de botulisme, un dispositif de santé a été mis en place pour la détection de manière précoce de la maladie, a-t-il ajouté.

Le botulisme (du latin botulinus signifiant « boudin ») est une grave maladie paralytique due à une neurotoxine bactérienne, dite toxine botulique, produite par différentes espèces de bactéries anaérobies.

Le directeur de la santé et de la population (DSP) de la wilaya de Djelfa, Sidhoum Chabane, avait fait état du décès mardi d’un jeune homme âgé de 18 ans à l’hôpital Mehad Abdelkader de la ville de Djelfa des suites des complications de botulisme.

La victime avait été évacuée avec deux autres personnes atteintes de botulisme de la wilaya de M’sila à l’hôpital de Djelfa, avait-il ajouté.