“ Je ne suis pas venue en Algérie pour solliciter une rallonge du prêt accordé au FMI en octobre dernier ” vient d’annoncer Christine Lagarde, Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui.
Mme Lagarde a été claire, l’objectif de sa visite n’est pas de demander un deuxième prêt de l’Algérie, mais plutôt pour remercier les autorités algériennes « d’avoir accepté notre invitation ». Pour rappel, en octobre dernier, l’Algérie avait décidé de participer, pour un montant de 5 milliards de dollars sous forme d’accord d’achat de titres libellés en droits de tirage spéciaux (DTS), à l’emprunt lancé par le Fonds dans le but de conforter sa capacité de prêts.
Cette visite, selon Mme Lagarde s’inscrit dans le cadre d’un partenariat “ féconde et profond“ qui s’exprime par des façons multiples et plus particulièrement “ lorsque j’ai sollicité l’Algérie pour un prêt pour renforcer les capacités du Fonds”. L’Algérie, affirme-t-elle, a répondu présente a cette levée de fonds précisant que ce ledit prêt est rémunéré.
Le FMI, a-t-elle soutenu, paye et le capital et les intérêts tout en rappelant les entretiens qu’elle a eu hier avec le Président de la République et le premier ministre avec lesquels elle a passé en revu la situation internationale et la situation économique et financière de l’Algérie. Dans cette conjoncture internationale sur laquelle pèsent des risques, l’Algérie a su tirer profit, a renchérit Mme Lagarde.
Par Hamid Mohandi