Christian Gourcuff “Nous avons des atouts à faire valoir face à la Côte d’Ivoire”

Christian Gourcuff  “Nous avons des atouts à faire valoir face à la Côte d’Ivoire”
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Le sélectionneur national, Christian Gourcuff, a estimé dans une conférence de presse animée hier à Malabo pour le compte de la rencontre des quarts de finale des Verts face aux Éléphants de la Côte d’Ivoire que son équipe “est fin prête pour le match face à la Côte d’Ivoire. Notamment en ce qui concerne les blessés, c’est tout que je peux dire”, dira le sélectionneur français à propos de son groupe et de poursuivre : “Il est vrai que la victoire face au Sénégal nous a fait du bien. L’équipe a retrouvé ses repères, surtout ici à Malabo où les conditions sont bien meilleures qu’à Mongomo. Néanmoins, il ne faut pas se tromper, je pense que le jeu du Sénégal est totalement différent de celui de la Côte d’Ivoire qui est plus technique”, avertit Christian Gourcuff.

Pour ce qui est de l’adversaire ivoirien du jour, le sélectionneur français pense que “la Côte d’Ivoire est une bonne équipe avec beaucoup d’individualités. C’est l’équipe la plus dangereuse de ce tournoi est, à mon sens, la plus forte des huit équipes qualifiées. Mais nous avons des atouts pour la contrer”. En répondant à une question ayant trait à la tactique adoptée pour contrecarrer l’équipe ivoirienne, le sélectionneur national s’est montré très réservé quant à son plan de jeu. “Je ne peux dévoiler mon plan de jeu. À chaque entraîneur de faire ce qu’il juge le meilleur. Cela dépend surtout de la configuration des matches et de la forme physique des joueurs”, a-t-il précisé.

À propos du retour de l’attaquant vedette des Éléphants, Gervinho, Gourcuff dira concernant le joueur de l’AS Rome qui apparemment fait beaucoup réfléchir le sélectionneur national : “J’aurais aimé qu’il restât dans les tribunes, mais comme il a purgé sa suspension, je pense que la mission de notre défense sera très ardue.”

Enfin, pour conclure, en abordant son expérience avec l’Algérie, le sélectionneur national estime qu’“avec l’Algérie, je vis une très belle expérience. Quand on connaît le football, on a la possibilité de s’adapter à toutes les situations. Pour le reste, la compétition est longue, et c’est difficile pour les joueurs, qui sont loin de leur famille. Heureusement qu’à Malabo, les conditions sont meilleures et les choses vont dans le bon sens. C’est juste pour dire que ce n’est pas ma situation qui m’importe, mais celle des joueurs qui sont les principaux acteurs sur le terrain”.