Chlef: Un numéro vert pour réclamer l’eau

Chlef: Un numéro vert pour réclamer l’eau

Le centre d’appels de la wilaya de Chlef, sous le contrôle direct du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales qui a été mis en service le 31 décembre, a reçu dernièrement plus de 22 appels ; c’est ce que vient de révéler à la radio locale Ahmed Fatmi, médiateur de la wilaya.

Les citoyens auraient interpellé avec insistance les autorités locales afin de prendre en charge leurs préoccupations quotidiennes et le traitement de leurs affaires. Les doléances portaient essentiellement sur le problème du manque et de restriction d’alimentation en eau potable.

Il a ajouté que la plupart des appels proviennent des communes de Breira et Taougrite qui connaissent un manque d’eau potable car plusieurs localités ne sont pas raccordées aux réseaux d’alimentation en eau potable en provenance de la station de dessalement d’eau de mer, ainsi que plusieurs localités de la commune de Tadjena.

Le médiateur a déclaré que d’autres appels sont liés aux fuites d’eau enregistrées sur le réseau. «L’évaluation de ces appels est selon leur nombre. Si le nombre des appels dépasse les 10 appels dans une même région, la préoccupation collective se confirme».

Et pourtant, le premier magistrat de la wilaya, Aboubkr Essedik Boussetta, a mis en garde les responsables de l’ADE et de la Sonelgaz contre toute perturbation dans l’alimentation des populations en eau potable et énergie. «Avec l’entrée en service de l’usine de dessalement d’eau de mer de Mainis (Ténès) qui produit quotidiennement 200 000 m³ d’eau et les nombreux postes de transformation électrique réalisés sur l’ensemble du territoire de la wilaya, les perturbations dans la distribution de ces deux produits ne sont plus permises et les directeurs de l’ADE et de la Sonelgaz seront tenus pour responsables en cas de défaillance».