Bencherki Otsmane

Mohamed Bousbaa explique qu’avec peu de moyens, notamment une bouteille dans laquelle on met du sucre, de l’eau et du vinaigre, la mouche méditerranéenne des fruits, ou Ceratitis capitata, attirée par l’odeur, se trouve piégée à l’intérieur du récipient. Le président de l’association tient à souligner que les pertes peuvent être considérables si aucune action n’est entreprise. A noter que cette mouche provoque également des dégâts sur les pêches, les pommes, ou les figues. Les larves de cette mouche présentes dans le fruit (une dizaine par fruit) font apparaître une tâche marron à sa surface qui s’étend rapidement autour du point de piqûre. Des nécroses se forment, la pulpe devient molle et la maturation s’accélère : le fruit n’est plus consommable et chute. Une fois le fruit au sol, la croissance larvaire continue. Pour lutter contre cet insecte ravageur, les agronomes préconisent le piégeage précoce qui permet de détecter l’émergence des adultes et d’intervenir si nécessaire avec des insecticides adulticides. La mise en place d’un piégeage de masse est également pratiqué.