Abbad Miloud
Après la lecture du rapport par le président de la commission compétente et les débats qui ont suivi, les principaux problèmes soulevés sont le retard dans les travaux d’aménagement des trois zones d’expansion touristique (ZET) sur les 10 existantes et classées. Il s’agit de Aïn Hamadi, localisée dans la commune d’El Marsa, celle de Maïnis dans la commune de Ténès et celle de Oued Tighaza dans la commune de Beni Haoua qui s’étendent sur une superficie globale de 630 ha. L’implantation d’infrastructures touristiques (6.000 lits sur une superficie aménageable de 197 ha) va permettre la création d’emplois (3.000 emplois directs et environ 8.900 emplois indirects) en plus de la valorisation de l’artisanat, des sites historiques et naturels, le développement local et régional, etc. Le coup d’envoi des travaux d’aménagement des trois ZET a été donné le 24 novembre 2014.
Les élus ont réitéré encore une fois la diversification du tourisme par la réalisation d’aires récréatives dans les belles forêts que renferme la wilaya à l’image de Bissa, Taougrit, Zeboudja Jusqu’à aujourd’hui, l’unique aire réalisée est celle de Bissa dans la commune de Zeboudja. Les élus ont demandé le dégel pour l’aire récréative de Zemoul dans la commune de Oued Fodda.
Concernant le volet formation, les élus ont souligné qu’aucune formation n’a été dispensée alors que des hôtels haut de gamme ont ouvert récemment, d’autres le seront prochainement. En novembre 2012, la direction du tourisme et de l’artisanat a promis que deux branches de formation touristique seront ouvertes au CFPA de Chorfa dans la commune de Chlef, une pour les agents de réception et l’autre pour les chefs de rang. «La formation va débuter le mois de février prochain pour une durée de 24 mois et ce, en attendant l’ouverture de l’institut national spécialisé dans la formation hôtelière et touristique de Ténès». Après 7 ans, rien n’a été concrétisé.
Deux élus ont insisté sur les terres distribuées à des personnes, depuis des années, mais qui n’ont rien réalisé jusqu’à aujourd’hui. «Monsieur le Wali, nous demandons leur récupération pour être distribuées à de véritables investisseurs…».