Par Bencherki Otsmane,

Aujourd’hui il est un membre actif de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS France). C’est un établissement chargé de la connaissance de la faune sauvage et de ses habitats à travers des études et des recherches, de la police de la chasse et de l’environnement, de l’appui technique auprès des décideurs politiques, aménageurs et gestionnaires de l’espace rural et de l’organisation et surtout de la délivrance du permis de chasser. Il a obtenu la confiance de ses confrères et a été élu président de l’association «Promotion et conseil en chasse durable en région parisienne» (PCCD). Lors de sa visite récente en France, Ouyahia avait déclaré notamment devant la communauté nationale établie en France que «les jeunes de la communauté algérienne en France qui souhaitent s’installer en Algérie pourront bénéficier des dispositifs d’aide à la création de micro-entreprises». «Ces dispositifs, avait expliqué le 1er ministre, accompagnent les jeunes dans plusieurs activités, depuis l’agriculture, la production de biens et de services, jusqu’à l’ouverture de cabinets de médecins ou de bureaux d’architectes».
Voilà un discours que notre interlocuteur a bien apprécié particulièrement venu d’un haut responsable politique et a décidé donc de constituer un dossier pour obtenir l’autorisation d’ouverture d’un centre de formation à Chlef. Les premières démarches se sont relativement bien déroulées, (dépôt de dossier et entretien), mais il en sera autrement par la suite. Ainsi, six longs mois se sont écoulés depuis le dépôt du dossier (8 janvier 2018) à la direction générale des forêts. C’est le black-out total à l’administration. Notre interlocuteur semble être désespéré et furieux. Il tient à nous confier que son projet de centre de formation pour l’obtention du permis à chasser à Chlef lui tient énormément à cœur.