La Turquie s’est dite « consternée » lundi par les troubles ethniques à Urumqi, capitale régionale du Xinjiang majoritairement peuplé de musulmans turcophones, et a appelé le gouvernement chinois à faire en sorte que les incidents ne se répètent pas.
« Nous attendons que justice soit faite, lorsque les responsables des événements seront trouvés », souligne le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Présentant les condoléances de la Turquie à « tout le peuple chinois, avec en premier lieu le peuple de la province autonome ouïghour du Xinjiang », la Turquie se dit « convaincue que la Chine prendra les mesures nécessaires pour empêcher la répétition d’incidents similaires ».
Au moins 140 personnes ont été tuées et plus de 800 autres blessées dimanche dans des émeutes ethniques à Urumqi, capitale régionale du Xinjiang, province située dans l’extrême nord-ouest chinois et majoritairement peuplée de musulmans turcophones.
Des Ouïghours accusent Pékin de répression politique et religieuse.
La Turquie a indiqué à plusieurs reprises soutenir la souveraineté chinoise et rejeter tout séparatisme turcophone.
Le chef de l’État turc, Abdullah Gül, a effectué fin juin une visite officielle en Chine pour notamment développer les relations commerciales entre les deux pays.
Il a, à cette occasion, visité le Xinjiang.