Chiens dans les quartiers résidentiels : l’OPGI tire la sonnette d’alarme

Chiens dans les quartiers résidentiels : l’OPGI tire la sonnette d’alarme
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Face à la recrudescence de la présence de chiens dans les zones résidentielles, le Bureau de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Dar El Beïda a adressé un avis officiel aux habitants du quartier « 450 logements » à Draria. Ce document met en garde contre la prolifération de cette pratique, qui représente selon l’organisme une menace directe pour la sécurité publique et la santé des résidents.

Selon l’OPGI, plusieurs cas de détention de chiens dans des conditions inappropriées ont été observés récemment, avec des animaux laissés dans les espaces communs ou confiés à des enfants sans supervision, ce qui augmente le risque d’incidents, notamment de morsures. Une photo jointe au rapport montre d’ailleurs un enfant victime d’une attaque canine dans ce même quartier.

Une pratique en décalage avec la vie en communauté

L’OPGI insiste sur le fait que la garde d’animaux, en particulier de chiens, doit obéir à des règles strictes. Or, selon l’avis adressé aux résidents, certains habitants élèveraient des chiens de manière « compétitive » et anarchique, sans égard pour le règlement intérieur des cités, ni pour la tranquillité des voisins.

L’organisme a exigé le retrait immédiat des animaux, de leurs lieux d’attache ainsi que de leurs déjections, en rappelant que toute infraction expose le contrevenant à des sanctions légales. Il a par ailleurs appelé à une coopération entre voisins pour faire respecter la réglementation et préserver le cadre de vie collectif.

Un problème qui prend de l’ampleur à l’échelle nationale

Ce phénomène ne se limite pas à Draria. Dans de nombreuses wilayas, les plaintes de riverains se multiplient face à des cas similaires : chiens errants, nuisances sonores, manque d’hygiène, voire attaques. Si l’adoption d’animaux de compagnie est un choix personnel, leur détention en milieu urbain densément peuplé impose des obligations.

L’Organisation mondiale de la santé recommande notamment de vacciner les chiens, de limiter leur déplacement par des clôtures ou des laisses, et de retirer les animaux non surveillés de l’espace public. Des mesures qui restent encore peu appliquées sur le terrain.