CHETOUANE (TLEMCEN) : Le centre anti-cancer tarde à voir le jour

CHETOUANE (TLEMCEN) : Le centre anti-cancer tarde à voir le jour
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Aujourd’hui, presque trois mois se sont écoulés de l’ultimatum donné par le Ministre de la Santé pour la réception (décembre 2014) de l’établissement de santé (centre anti-cancer de Chetouane dans la wilaya de Tlemcen), d’une capacité de 120 lits, et rien ne présage encore que cet édifice serait livré dans les tous prochains jours. Rappelons qu’au mois de novembre 2014, le retard enregistré pour la réception de cette importante infrastructure de santé tant attendue, dans la wilaya de Tlemcen, fut déjà signalé par la presse locale sur la base de témoignages des malades atteints de cancer (dont le nombre ne cesse de s’accroître).

De l’avis presque unanime de nombreux cancéreux et professionnels de la santé, le centre anti-cancer (CAC) de Chetouane, dont le chantier semble filer à vitesse grand V vers son terme, n’est pas prêt à être livré dans les délais, à savoir avant l’année 2015, période annoncée en grande pompe par le Ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, lors de ses visites de travail et d’inspection, les mois d’août et septembre derniers à Tlemcen. Ceci complique la situation d’autant plus que certains malades, qui n’ont pas les moyens de s’offrir des soins de qualité, finissent par mourir dans le silence. Pour d’autres patients qui se dirigent vers le service d’oncologie du centre hospitalo-universitaire, quotidiennement pris d’assaut, les conditions d’attente sont intenables et les répercussions psychologiques qu’ils subissent en voyant des gens défiler devant eux pendant des heures d’attente, sont intolérables, sans oublier le problème de la radiothérapie et de la rupture de certains médicaments souvent signalée par ces malades. Il faut souligner dans ce cadre que le personnel médical, pourtant animé de bonne volonté, éprouve moult difficultés à prendre en charge ces patients (consultations, analyses, scanner, médicaments). Faute d’équipements adéquats, et compte tenu de l’exiguïté des lieux, un grand nombre de malades n’obtiennent leurs rendez-vous qu’après quatre, voire six mois.

Amine

LG Algérie