Cherté des crèches en Algérie : une dépense qui pèse sur les finances des parents

Cherté des crèches en Algérie : une dépense qui pèse sur les finances des parents

S’instaurant dans le décor de plusieurs familles algériennes, les crèches seraient le nouveau supplice sur le portefeuille des parents. En effet, pour de nombreuses familles, la garderie d’enfants n’est plus une alternative, mais un passage obligatoire.

Dans un quotidien à vitesse grand V, la crèche soulage les deux parents bien occupés en proposant une aide de qualité, offrant à l’enfant un premier contrat avec le monde extérieur. Or, ce service commence à peser sur les finances des familles.

Ainsi, nombreux sont les parents qui ont signalé une hausse importante des prix d’abonnement à ces établissements. « Outre le prix d’abonnement mensuel qui s’élève à 30.000 dinars, selon les crèches, les parents doivent payer entre 10.000 et 30.000 dinars, ne serait-ce que pour les frais d’assurance », indiquent des parents, révoltés par ces tarifications ostensiblement élevés.

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Une facture lourde qui n’est pas en adéquation avec les moyens financiers des familles algériennes. Par ailleurs, la facture des crèches ne s’arrête pas à ces deux points.

Ainsi, des parents ont expliqué qu’ils « doivent régler d’autres variables telles que les frais du psychologue, les sorties pédagogiques (excursions) et les fournitures scolaires ». Ces frais, selon des parents, sont trimestriellement renouvelables.

Tarifs très élevés des crèches : les parents réclament un prix plafonné

Face à cette lourde facture que les crèches imposent aux parents souhaitant inscrire leurs petits protégés dans ces établissements, une demande est de plus en plus réclamée. Ainsi, très chers et peu accessibles, les prix de l’abonnement aux garderies d’enfants « doivent être plafonnés et réglementés », réclament des parents.

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Dans le même registre, des parents ont indiqué que ces hausses « ne s’inscrivent dans aucune logique et sont arbitraires. Certaines crèches nous exigent de payer des sommes élevés pour des consultations chez des orthophonistes, même si nos petits ne souffrent d’aucun trouble du langage ».

Une situation qui pousse les parents à demander aux autorités de réglementer ce marché et de fixer des prix plus cohérents.