Comme l’avait décidé la commission média de la CAF, les sélectionneurs nationaux ont été accompagnés d’un joueur chacun. Abdelkader Laïfaoui pour les Verts et Adel Chedli pour les Tunisiens.
Celui-ci est revenu assez souvent dans ces colonnes, souvent par choix, mais aujourd’hui par astreinte, bien que ce qu’il allait dire par la suite est intéressant dans la mesure où ça traduit l’état d’esprit de chaque camp à la veille de cette finale. «L’Algérie est une équipe que je respecte beaucoup. Tout le monde sait l’amitié qui existe entre Algériens et Tunisiens, mais comme l’a si bien dit le coach, moi je suis là pour jouer pour mon pays.
J’ai des amis dans l’équipe d’Algérie qui joueront eux aussi pour le pays, mais sur le terrain, je n’ai pas d’amis ! Je suis là pour le peuple, mon pays, ma famille. Je suis ici pour gagner ce CHAN et si je dois «marcher sur l’Algérie» je le ferai avec tout le respect que je dois à ce pays. J’ai de la famille qui a du sang algérien, mais sur le terrain, il n’y a pas de sentiment. Ils ont leurs forces et leurs faiblesses, comme nous avons nous aussi les nôtres, mais je ne vais pas trop m’étaler sur ça», a dit, non sans conviction Chedli. Pertinent !
