La demande de libération conditionnelle de la star du raï, condamnée en juillet 2009 à cinq ans de prison pour une tentative d’avortement forcé de son ex-compagne, a été rejetée, a annoncé mardi son avocat.
Il était notamment reproché à Cheb Mami des « violences » avec des circonstances aggravantes en 2005 à l’encontre de Camille, une photographe de presse de 43 ans, avec laquelle il entretenait une liaison.
En août 2005, celle-ci affirmait avoir été emmenée de force dans une villa à Alger après qu’elle eut annoncé sa grossesse au chanteur qui n’en voulait pas. Elle a dit y avoir été droguée et séquestrée, affirmant que deux femmes et un homme avaient tenté de lui faire un curetage. Elle a finalement donné naissance à une fillette aujourd’hui âgée de quatre ans.
Le chanteur, après deux ans de fuite en Algérie, avait décidé de se présenter devant la justice, alors que par ailleurs sa carrière apparaissait en panne depuis le début de l’affaire. Au cours de l’audience, Cheb Mami, avait demandé pardon à Camille. « Je regrette tout ce qui s’est passé.
Je lui demande pardon, je regrette », avait-il dit en invitant son ex-impresario, aussi impliqué dans l’affaire, à en faire de même. S’il avait reconnu sa responsabilité, le chanteur avait néanmoins soutenu avoir été « piégé » par son entourage.