Le président vénézuélien a annoncé, mardi 25 août, qu’il avait ordonné à son ministre des affaires étrangères de préparer la rupture des relations diplomatiques du Venezuela avec la Colombie.
Cette décision découle d’une querelle sur la décision de Bogota de permettre à l’armée américaine l’accès à des bases militaires colombiennes. « Nous devons préparer la rupture des relations avec la Colombie, Nicolas.
Cela va se produire », a déclaré Chavez à son ministre, Nicolas Maduro, lors d’une émission télévisée.
Hugo Chavez ne décolère pas après la décision colombienne d’autoriser l’armée américaine à utiliser sept de ses bases militaires pour lutter contre le trafic de drogue et la guérilla marxiste.
Sa menace de rupture des liens diplomatiques intervient à la veille d’un sommet régional en Argentine où les dirigeants sud-américains discuteront de l’accord de sécurité américano-colombien.
Chavez, critique acharné de l’influence des Etats-Unis en Amérique latine, estime que cet accord revient à une escalade militaire qui pourrait déboucher sur des conflits dans la région.
Le Venezuela cherche actuellement à remplacer les importations de produits textiles et alimentaires colombiens par des produits du Brésil et d’Argentine.
Mercredi, la Colombie a accusé Chavez d’ingérence dans ses affaires intérieures.