Le constat est accablant : à chaque fois que la sélection nationale algérienne réalise une bonne performance, elle enchaîne souvent pas une contre-performance, qui prend parfois l’allure d’une déroute.
Après la qualification pour la Coupe du monde ramenée de Khartoum, les Verts ont été humiliés par le Malawi durant la CAN-2010. Dans cette même compétition, après que l’équipe eut malmené la Côte d’Ivoire en quart de finale, elle s’est effondrée face à l’Egypte en demi-finale. Après une prestation globalement correcte durant cette même CAN, l’Algérie a essuyé une lourde défaite à domicile face à la Serbie, en match amical. Ayant quelque peu relevé la tête après une cuisante défaite concédée en Irlande du Sud en battant petitement les Emirats arabes unis à Nuremberg, les Verts ont subi une défaite inattendue face à la Slovénie durant le Mondial. Après une Coupe du monde où elle s’en est tiré avec les honneurs, la sélection nationale a déçu ses supporters en Algérie en se faisant surprendre par le Gabon au stade du 5-Juillet. Voilà qu’à peine après avoir redoré quelque peu son blason en battant le Maroc à Annaba, cette même équipe s’est fait balader au retour à Marrakech. Cette absence de régularité dans les performances a été relevée même par l’ancien sélectionneur, Rabah Saâdane. Il n’y a pas d’enchaînement de résultats et de belles performances. Or, ce qui fait qu’une équipe soit grande, c’est la régularité dans le haut niveau. C’est ce qui manque encore à la sélection nationale pour mûrir et vraiment grandir.
