Un poteau abandonné, un autre à moitié tranché, un regard dépourvu de tampons et autres négligences menacent au quotidien les passants. Ce qui peut sembler des détails de moindre importance menace les passants et renseigne sur la négligence qui tend à devenir un comportement largement adopté.
C’est ainsi que de sources au fait du dossier, on apprend que les Assemblées populaires communales et arrondissements urbains du pays émettent chaque année environ un million de demandes d’intervention adressées à des organismes et autres, et que plus de 50% de celles-ci ne sont pas satisfaites
Ces interventions devant avoir lieu dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie des citoyens et l’élimination des points noirs ne sont donc pas toujours assurées, faisant que le passant encourt des dangers multiples dont celui de chuter dans un regard – ce qui est malheureusement arrivé et a causé le décès d’enfants – ou de voir un poteau s’abattre sur lui.
Cette source cite, pour l’exemple, des poteaux non fonctionnels sectionnés à quelques dizaines de centimètres du sol «au lieu que ce soit fait au niveau même du sol».
«Les chaussées et trottoirs non réparés constituent un autre danger pour les passants, pourtant l’Etat accorde un budget aux APC pour ces travaux de réfection», ajoute cette source qui note une «certaine absence de coordination entre des circonscriptions administratives et la wilaya».
C’est ainsi que cette source lance que «les initiatives prises du temps du Gouvernorat du Grand Alger, consistant à prendre des photos sur des points noirs et autres éventuels dangers pouvant menacer les passants, allant du poteau menaçant de chuter au regard dépourvu de couvercle en vue de leur prise en charge ne sont malheureusement pas assurées aujourd’hui».
Par Mounir Abi