L’on se souvient il y a un peu plus d’un an, au lendemain de son engagement officiel avec l’Entente, Faouzi Chaouchi, le sourire aux lèvres, posait en photo avec des élastiques autour du poignet.
Des élastiques qu’il avait retirés des liasses de billets de la grosse prime de signature, 1,4 milliard de centimes, qu’il venait d’encaisser après avoir signé un contrat d’une année avec l’ESS. Ce temps semble être révolu puisque le gardien ne trouve pas un seul élastique à se mettre autour du poignet.
La preuve, avant son départ aux Lieux Saints, Serrar avait laissé une liste de joueurs à qui on devrait verser une première tranche de leurs primes de signature et le nom de Chaouchi n’y figurait pas.
L’ex-portier de la JSK, qui avait boycotté les entraînements comme ses autres coéquipiers, est allé voir Salhi, le président intérimaire, mais ce dernier s’est excusé de ne pouvoir lui verser le moindre centime. «Serrar n’a rien laissé pour toi», lui a-t-il dit. Les joueurs grévistes ont repris les entraînements, après avoir touché une partie de leur dû, et Chaouchi a été obligé de les suivre sans qu’il puisse avoir le moindre élastique à se mettre autour du poignet. Les temps ont changé.
