Le retour de Faouzi Chaouchi en sélection n’est toujours pas acquis. Le sélectionneur national, qui vient d’avoir une discussion avec le portier sétifien, lui a expliqué ce qu’il doit faire pour réintégrer les Verts. A ce propos, on peut parler de trois conditions émises par Abdelhak Benchikha.
Il y a peu, Abdelhak Benchikha s’est exprimé de façon claire sur notre journal à propos de Faouzi Chaouchi et son éventuel retour en équipe nationale. Le «Général» a fait savoir clairement que «tant que Chaouchi ne redeviendra pas Chaouchi», il ne risque pas de retrouver Ziani et ses camarades. Quelques jours plus tard, il a redit la même chose au portier sétifien en personne lors d’une entrevue à Sétif, en présence du président de l’Entente.
Invité par le wali de Sétif, il a rencontré Faouzi à l’occasion
Cela s’est passé mardi passé à l’occasion de la finale retour ayant opposé l’ESS au Nasr de Libye qui s’est achevée avec un nouveau sacre pour l’Aigle noir. Il faut dire que le patron des Verts a été invité par le wali de Sétif pour assister à la rencontre, mais il n’ignorait sans doute pas que les dirigeants sétifiens avaient derrière la tête l’idée d’une discussion à bâtons rompus entre Benchikha et Chaouchi.
C’est d’ailleurs ce qui est arrivé, comme nous l’ont révélé des proches de Serar. En effet, selon ces derniers, le sélectionneur national a été prié, avec insistance, de faire un geste en allant rencontrer le héros d’Oumdourman. Naturellement, Benchikha n’a pas eu l’indécence de dire non. Et c’est ainsi qu’il s’est retrouvé nez à nez avec le keeper. La rencontre a eu lieu en présence de Serar et du délégué du match, précisent les proches de Serar, qui nous ont surtout livré le contenu de la discussion pratiquement dans sa globalité.
La soirée de mardi n’a pas convaincu le «Général»
Pour résumer, ce sont trois conditions que doit satisfaire le portier de l’ESS s’il souhaite revenir au sein des Fennecs. D’abord, le sélectionneur national a expliqué au gardien qu’il est impératif de revenir sur le plan technique. Dit autrement, Benchikha estime, et il n’est pas le seul, que Chaouchi a énormément régressé. Les buts qu’il a encaissés face aux Libyens dans la même soirée ont été loin de faire changer d’avis le sélectionneur national.
La deuxième condition a trait au volet disciplinaire. Dans ce domaine, il faut avouer que Chaouchi ne cesse de cumuler les bêtises, pensant qu’il suffit ensuite de présenter des excuses pour être pardonné, comme si de rien n’était. Là encore, on peut dire également que le comportement du portier durant la même soirée laisse à désirer. Selon nos sources, Benchikha lui a fait comprendre qu’il s’agira de faire des efforts en matière de discipline sur le terrain. Il lui a fait savoir qu’il ne gagnera jamais ses faveurs en faisant un bras d’honneur lorsque le public le maltraite dans les tribunes.
Une période d’épreuve probatoire
Pour étayer ses propos, Benchikha a pris l’exemple de Bilel Dziri, l’ancien international de l’USMA, pour montrer comment un joueur doit agir sur un terrain. Il a rappelé que l’ex-Nahdiste a été insulté dans plusieurs stades d’Algérie et que cela ne l’a jamais amené à réagir de façon incorrecte vis-à-vis des supporters.
Enfin, dernière condition, Abdelhak Benchikha a laissé entendre à son interlocuteur qu’il le suivra de près durant une période d’un mois afin de juger si Chaouchi est redevenu Chaouchi.
En somme, une période d’épreuve probatoire durant laquelle le gardien de but originaire de Bordj Ménaïel saura si la porte de la sélection nationale lui sera rouverte. Et le retour se ferait au sein de l’équipe nationale A’ d’abord, on le comprend à travers le délai d’un mois qui a été donné et au terme duquel le «Général» choisira, sans doute de façon définitive, la liste des joueurs qui l’accompagneront au CHAN pour livrer bataille…
