S’il y a un joueur auquel l’Algérie doit sans doute une large part de sa qualification au Mondial, c’est bien le gardien Chaouchi Fawzi. L’enfant de Bordj Menaiel, ancien sociétaire de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK), actuellement gardien de l’ES Sétif a surclassé coéquipiers et adversaires.
Grâce à des arrêts décisifs, le jeune trublion gardien a réussi à décourager toutes les initiatives des Egyptiens. Par moments, il ne se privait pas de gestes provocateurs, comme bloquer la balle par la poitrine ou demandé aux attaquants égyptiens de cadrer leurs tirs.
Pourtant, samedi dernier, lorsqu’on annonça au Caire qu’il allait remplacer au pied levé le gardien titulaire Gaouaoui, suspendu pour cumul de cartons jaunes, peu de gens donnaient cher de sa peau. Mais c’était sans compter sur son génie et son tempérament de gagneur. Seuls ceux qui connaissaient son immense talent avaient parié sur sa capacité à qualifier l’Algérie.
Avant le match, Hannachi, le président de la JSK, Serrar, le président de l’ESS, Gaouaoui, gardien de Chlef, son ex équipier à la JSK, d’anciens gardiens de buts internationaux, ou encore son ex-coéquipier Barry Demba, actuel sociétaire d’el Merrikh du Soudan, avaient tous loué son talent et parié sur sa capacité à faire qualifier l’Algérie.
Ils n’ont pas eu tort. Chaouchi a fait un match sans faute. Mercredi soir, toute l’Algérie n’a pas manqué de saluer sa performance et de chanter des tubes à la gloire du portier de l’EN. Un nouveau héros vient de naître.