C’est un Chaouchi décontracté mais surtout calme qu’on a rencontré hier en marge de la séance d’entraînement effectuée par les Verts au lendemain de la débâcle subie face au Malawi.
Un calme dû principalement à une pression qui tourne autour de la sélection et que Chaouchi a l’air de prendre du bon côté, lui, qui espère se racheter avec son équipe dès la prochaine sortie face au Mali.
Accompagné de son complice en sélection, Ziaya, il va retrouver le terrain pour une séance d’entraînement qui intervient dans un moment difficile. Les rigolades ont en effet laissé place au sérieux, car même si l’échec était celui d’un groupe, il n’en demeure pas moins que certains ont voulu le lui attribuer, chose qui a mis l’enfant de Bordj Ménaïel hors de lui.
«Ceux qui me critiquent n’ont qu’à venir me remplacer»

«J’ai eu vent de ce qui s’est raconté sur cette action du premier but. Pour votre information, l’action est allée tellement vite que la seule chose qui me préoccupait était d’éloigner le danger.
J’ai donc décidé de sortir dégager le ballon. Malheureusement, l’angle était fermé pour moi pour que je puisse dégager sans que ça touche leur joueur qui était avec Bougherra. Tout ce que je peux vous dire est que ces gens-là qui me veulent du mal et qui ont voulu faire croire aux gens que c’était moi la cause de cette défaite n’ont qu’à venir garder les bois à ma place», nous a-t-il déclaré avec beaucoup de colère, lui qui ne supporte pas l’hypocrisie de certaines parties habituées aux coups bas.
«Lundi, on n’est même pas entrés au stade…»
Pour revenir sur le match du Malawi, Faouzi Chaouchi, plus calme que jamais, a tenu à le faire à sa façon en nous lançant ceci : «Lundi, on n’est même pas entrés sur le terrain», allusion faite à l’absence totale de l’EN et la grande difficulté dans laquelle s’est jouée cette partie.
«On ne peut pas être ridicules de nouveau»
Alors qu’on s’attendait à une réponse classique à la question de connaître les réelles raisons de cette débâcle, Faouzi Chaouchi nous a surpris en ne voulant même pas citer le facteur de la chaleur.
Il sait pertinemment que c’est toujours possible de jouer sous un tel soleil, lui qui a déjà affronté de telles conditions avec la JSK. D’après lui, l’EN est tout simplement passée à coté de son sujet. «On était très mauvais, on ne peut pas être plus ridicules que ça, c’est d’ailleurs ça qui nous remotive, ça ne peut pas être plus pire que ça, ça c’est sûr», a-t-il insisté.
«On va réagir face au Mali»
Dans le même sens, l’ancien portier de la JSBM pense que l’EN s’est débarrassée d’une certaine pression négative après cette défaite, car dans la vie, il y a des bas desquels on peut tirer des conclusions. «Le fait d’avoir perdu ce premier match a certes choqué beaucoup de monde, car on nous attendait après notre qualification historique au Mondial, mais cela va nous éloigner de la pression. On va jouer à l’aise les deux rencontres qui nous restent. Je dis à notre public qu’on va réagir ce jeudi face au Mali. Lundi, c’était juste un faux pas, qu’il ne s’inquiète pas», nous a-t-il déclaré, avant de rejoindre le terrain pour débuter l’avant-dernière séance avant le second rendez-vous face aux Aigles.
S. M. A.