Chaouchi exclu, ce n’est pas une première…

Chaouchi exclu, ce n’est pas une première…

«Chaouchi exclu de l’EN», c’est l’intitulé de l’article paru, hier, dans ces colonnes. Il faut croire que cela a fait beaucoup de bruit.

A la FAF, on s’empresse déjà d’éteindre le feu en expliquant qu’aucune sanction n’a été officiellement prononcée contre le portier sétifien. On est d’accord, la suspension ne risque pas d’être rendue publique, mais elle le sera dans la pratique, comme on le dit.

Le procédé ne date pas d’aujourd’hui et l’avenir lèvera un peu plus le voile sur cette éviction qu’on souhaite, selon toute apparence, qu’elle soit appliquée de manière douce, sans faire de vague ni de bruit. Les jours et les semaines à venir nous édifieront sur le sujet. On verra si le sélectionneur national composera de nouveau avec Faouzi Chaouchi. Pour le reste, il sera difficile de démentir toutes les informations rapportées par nos soins au sujet du comportement de ce gardien de but durant le stage d’Annaba.

A Sétif, toute la ville en parle encore. On relate avec force détails comment Chaouchi est monté sur le bus et a allumé un fumigène, courrouçant davantage le «Général» qui s’accommode de moins en moins avec les extravagances de son keeper. On raconte aussi comment il a manqué de respect au garde-matériel des Verts. A ce propos, nos sources persistent et signent en disant que Chaouchi a jeté son équipement sportif de façon insolente en direction du malheureux garde-matériel.

LG Algérie

Elles ajoutent que c’est parce que le portier avait refusé, au départ, de remettre sa tenue comme tous ses équipiers. Dans la ville des Hauts-Plateaux, tout le monde raconte également comment le garde-matériel est allé se plaindre auprès de Raouraoua et comment ce dernier a réagi, en assurant que Chaouchi ne risque pas de remettre les pieds en sélection de sitôt.

Bien sûr, le président de la FAF le niera, il ne le reconnaîtra pas officiellement. On le sait, il a l’habitude d’agir autrement, ce ne sera pas la première fois qu’il punira un fautif sans le lui signifier officiellement. C’est arrivé déjà, en plus avec le même Faouzi Chaouchi…