Comme rapporté par nos soins quelques jours avant le coup d’envoi de la partie, le sélectionneur national, Abdelhak Benchikha, avait décidé que Raïs Mbolhi garde la cage lors du derby maghrébin. Chaouchi, que nous avons rencontré après le match, n’a pas manqué de nous dire que son concurrent aura été à la hauteur.
Comment vous sentez-vous après l’importante victoire enregistrée hier contre le Maroc (entretien réalisé hier) ?
Le moral est au beau fixe, c’est certain, après notre succès contre le Maroc. Maintenant, je suis à Guelma. J’ai passé la nuit en compagnie de Ziaya.
Certains disent que vous étiez dans tous vos états après le match, puisque l’entraîneur ne vous a pas fait jouer, c’est vrai ?
Encore ? Pourquoi ? Qui vous a dit ça ? Juste après le dîner, j’ai demandé la permission du staff technique de me libérer. Je n’étais pas seul, puisque même Ziaya était avec moi. A votre avis, pourquoi je serai énervé ? Parce que je n’ai pas été titularisé ? C’est du n’importe quoi ! Comme vous le savez, l’entraîneur a tranché avant même le coup d’envoi de la partie la question du titulaire dans les bois. Comment voulez-vous alors que je sois dans tous mes états après le match ? Ce n’est pas logique.
Avant le coup d’envoi de la partie, les supporters des Verts n’arrêtaient pas de scander votre nom, que pouvez-vous nous dire là-dessus ?
Depuis notre premier jour à Annaba, les supporters étaient derrière nous. Sincèrement, ils sont à féliciter. Croyez-moi que j’étais ému lorsque j’ai entendu les 80 000 spectateurs en train de scander mon nom. C’était un moment très fort.
Cela pouvait-il affecter Mbolhi ?
C’est tout à fait normal. Ceux qui scandaient le nom de Chaouchi scandaient aussi Mbolhi. Nous sommes des Algériens, alors Mbolhi ou moi, c’est pareil, l’intérêt de l’équipe passe avant tout. D’ailleurs, je l’ai même félicité après le coup de sifflet final.
Justement, comment jugez-vous la prestation de Mbolhi ?
Je pense qu’il a été à la hauteur. Le fait qu’il n’ait encaissé aucun but prouve qu’il était confiant et concentré. Comme je viens de vous le dire, il n’y a pas de différence entre Mbolhi, Lemmouchia ou moi. L’essentiel était les trois points.
Que pouvez-vous nous dire sur la partie ?
Il est vrai que nous n’avons pas développé notre vrai football, mais nous avons assuré le plus important, la victoire. Imaginez si nous nous étions fait accrocher ?
