Estimation n L’Algérie est parmi les régions les plus vulnérables aux changements climatiques qui ont un impact sur le développement des ressources.
C’est ce qu’affirme le SG du ministère des Ressources en eau et de l’Environnement, Hadj Belkateb. Selon lui, l’Etat a déployé beaucoup de moyens pour lutter contre la désertification. Concernant les déchets, le même responsable, qui intervenait hier lors de la deuxième conférence internationale sur l’énergie et l’environnement au Sheraton, a estimé qu’ils sont une grande source de richesse à exploiter.
Pour sa part, l’expert Samir Grimes qui a rappelé que l’Algérie n’est pas responsable de ces changements climatiques, a souligné leur impact sur la biodiversité marine et l’économie en général, déclarant à la presse qu’un micro tsunami pourrait se produire en Méditerranée. Dans sa communication intitulée : «Quelle transition énergétique pour l’Algérie ?», l’expert en énergie Tewfik Hasna a, pour sa part, parlé d’une approche pour la définition du monde de consommation énergétique «la prise en considération du nouveau paradigme basé sur la rareté des ressources à l’avenir, nous conduira à l’économie verte à l’horizon 2030 et la rationalisation dans l’utilisation de ces ressources», a-t-il indiqué et d’ajouter au sujet du potentiel solaire «il devient évident pour un pays qui possède le plus grand potentiel de solaire thermique d’éviter de tourner le dos à cette ressource qui devient convoitée par le monde entier». Il estime, aussi, que la rareté des ressources devrait orienter l’Europe à regarder vers le Sud pour satisfaire ses besoins qui, selon lui, restent croissants. Quant au directeur du centre de développement des énergies renouvelables (Cder), Noureddine Yasssa, il a parlé des perspectives de développement des énergies renouvelables en Algérie «l’Algérie a adopté d’une manière volontaire un programme national de développement ambitieux des énergies renouvelables. Il vise à installer une capacité de 22 000 Mw en énergie renouvelable en majorité solaire et éolien à l’horizon 2030. Ce qui couvrirait le tiers de la consommation en énergie électrique domestique», a-t-il lancé. Toutefois, le chercheur au sein de l’Unité de développement des équipements solaires (Udes) M. Igoud, participant à la rencontre nous a notés en marge de la rencontre, l’absence de la thématique de l’eau et de gaz à effet de serre (Ges). La conférence voit la participation d’économistes, de chercheurs et experts appelés à décrypter et analyser la problématique liée aux enjeux environnementaux. D’autres thématiques seront traitées aujourd’hui, lors de ces journées organisées sous le haut patronage du ministre des ressources humaines et de l’environnement. Elles traiteront entre autres de la gestion et de la valorisation énergétique des déchets.
Souad Labri