Ebossé, le drame
La tache noire, ou plutôt le drame qui a caractérisé sans doute cette première manche du championnat national de Ligue 1 Mobilis est la mort tragique de l’attaquant camerounais de la JSK, Albert Bojongo Ebossé, le 23 août dernier au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou alors qu’on ne jouait que la deuxième journée de cette compétition.
Le buteur de l’exercice précédent avait même inscrit, ce jour-là, un but, le dernier de sa carrière et qui est, à présent, le dernier de la JSK au stade du 1er-Novembre, à l’occasion de la rencontre face à l’USMA que les Kabyles ont perdue 2 à 1. Ebossé a rendu l’âme, faisant naître toute une polémique quant aux conditions de sa mort. Les deux parties algérienne et camerounaise ne sont pas d’accord sur les faits qui ont causé la mort d’Albert Ebossé. Deux versions différentes ont été avancées sur les circonstances de la mort de l’attaquant de la JSK. Au moment où le parquet de Tizi Ouzou révèle un jet d’objet tranchant causant la mort du joueur, une contre-autopsie effectuée au Cameroun révèle un tout autre scénario ; la famille du défunt, appuyée par un médecin légiste, à l’origine de la seconde autopsie, parle d’“assassinat”. Et selon cette version, Ebossé a rendu l’âme à la suite de coups violents qu’il a reçus. Mais tout cela n’a pas servi de leçon et les rencontres du championnat national restent à présent une source de violence face au regard passif des autorités, et les résultats de toute une campagne contre la violence qu’a provoquée justement la mort d’Albert Ebossé se résument en une banale sanction à huis clos que la LFP ne cesse de prononcer chaque semaine.
A. I.
