L’Algérie, qui a totalisé 42 points, a fait une récolte de sept médailles, dont deux en argent. Elles ont été acquises par Mohamed Bouterfassa (-55 kg) et Mohamed Serrir (-66 kg). Les athlètes algériens ont décroché également 5 médailles de bronze. Après les épreuves de ce style, qui ont réuni 31 lutteurs, les compétitions se sont poursuivies avec la lutte féminine. L’Algérie a pris la 7ème place avec 21 points. Nos représentantes ont remporté une médaille en argent, décrochée par Rabia Lamalsa dans la catégorie de 59 kg. Cette dernière s’est inclinée en finale de la catégorie des 59 kg face à la Tunisienne Hela Riabi.
Quant à la médaille en bronze, elle a été l’œuvre de Houaria Aichoun dans la catégorie des 48 kg. Quatre de nos combattants ont pris part aux épreuves de lutte libre. Il s’agit de Amar Chergui (55 kg), Billel Gouini (66 kg), Boubekeur Benhabesse (74 kg) et Attaf Djedid (120 kg). La ville de Casablanca renoue avec la compétition africaine de lutte romaine, qui a réuni les meilleurs lutteurs du continent à la salle couverte du Complexe Mohammed V et la compétition a vu la participation de 16 pays. Cette manifestation africaine a rassemblé 173 lutteurs (hommes et femmes) issus de 15 pays, dont 53 en lutte gréco-romaine, 62 en lutte libre et 58 en lutte féminine. L’Egypte, le Sénégal et le Maroc ont engagé chacun 21 lutteurs (hommes et femmes) répartis en sept catégories de poids. Parmi les pays participants, il y a eu de gros calibres comme l’Egypte, la Tunisie, l’Algérie ou encore le Sénégal qui, tout comme le Maroc, ont présenté des lutteurs dans toutes les catégories. L’Algérie a aligné une équipe de jeunes lutteurs pour préparer le Championnat d’Afrique juniors qui aura lieu au mois de juin à Tipasa. Elle a participé avec 21 lutteurs, dont 9 ayant déjà pris part au Championnat d’Afrique. Parmi eux, six lutteurs avaient décroché lors de la dernière édition de cette joute des médailles d’or, deux avaient obtenu des médailles d’argent et les autres avaient eu de bonnes places au classement final. Il y a eu également des lutteurs marocains qui évoluent à l’étranger comme les frères Boudarham Rabii et Tarik. La direction technique a assuré que la préparation de lutteurs s’est déroulée dans les meilleures conditions possibles.
La sélection des lutteurs s’est faite, souligne-t-on, sur la base d’un bon nombre athlètes. Ces derniers ont participé à plusieurs compétitions et le choix des lutteurs a été fait au fur et à mesure par la DTN afin d’obtenir une équipe complète. Pour rappel, cette compétition a vu une bonne production des Tunisiennes qui ont notamment décroché trois médailles d’or (48 kg, 55 kg, 59 kg), alors que deux médailles d’or (63 kg, 67 kg) sont revenues à l’Egypte. Le Sénégal (51 kg) et le Nigeria (72 kg) ont remporté, chacun, une médaille. L’Egypte a, quand même, terminé en tête du classement par équipes avec 64 points, devant la Tunisie (48 pts), le Maroc et l’Algérie ex æquo (42 pts), l’Afrique du Sud (33 pts) et l’Angola (19 pts). En marge de ce championnat, la Confédération africaine de lutte, présidée par M. Mohamed Ben Zouhair Al Abdi, qui est également président de la Fédération royale marocaine de lutte, a tenu son assemblée générale.