Chakouri : «Je ne réalise toujours pas»

Chakouri : «Je ne réalise toujours pas»

«Raouraoua m’a demandé si j’étais prêt à être sélectionné

Le latéral droit de Charleroi (Division1 Belgique) se dit agréablement surpris par l’annonce de la nouvelle de sa convocation en Equipe nationale. Apparemment, notre journal a été le premier à rentrer en contact avec le défenseur de club belge. Entretien à chaud du futur Fennec.



Etes-vous au courant de votre convocation pour le match qui opposera les Verts à la Tanzanie ?

Première nouvelle. Non, je n’étais pas au courant de ma convocation avant votre coup de fil. (Entretien réalisé hier en fin de journée, ndlr). Mais dites-moi cette information est-elle officielle ? A-t-elle paru sur le site de la Fédération algérienne de football ?

Non, pas pour le moment (le site de la FAF était piraté, ndlr), mais selon nos sources, vous faites partie de la liste des joueurs convoqués au premier match comptant pour la qualification de la CAN-2012.

Je vous remercie pour cette infirmation. Pourtant, j’ai discuté hier (dimanche) avec le président de la FAF, on abordé le match de la Tanzanie.

Que vous a dit précisément Raouraoua ?

Il m’a demandé si je pouvais être disposé à porter les couleurs nationales. Il m’a appris que le coach Saâdane songeait à me convoquer pour le prochain match. On a parlé des nouveaux défis qui attendent l’Equipe nationale. L’appel de Raouraoua m’a fait beaucoup de plaisir.

Que ressentez-vous maintenant que vous êtes officiellement convoqué ?

Je ne réalise toujours pas. Je suis heureux de vous l’entendre dire. Sincèrement, je ne réalise toujours pas. Il y a une certaine retenue qui m’incite à de la réserve, sinon, je vous aurai dit que c’est le plus beau jour de ma vie !

Sincèrement, vous attendiez-vous à ce que vous soyez sélectionné à ce moment précis de la saison ?

Parfois, les belles choses arrivent au moment où on les attend le moins. C’est le cas là de le dire.

Sincèrement, je ne m’y attendais pas. En tous les cas moins qu’avant. A un moment donné, on a tellement spéculé sur mon arrivée que j’y ai cru jusqu’au bout. Après le match du Gabon, je me suis dit que le sélectionneur allait faire confiance aux mêmes. Je ne m’y attendais pas.

Avez-vous fait part à vos proches de votre discussion avec le président de la fédération ?

J’en ai touché un mot à certains. J’étais tellement content que je ne pouvais garder ça pour moi. J’en ai parlé à mes parents. Ils étaient très contents pour moi. Ils n’ont pas cessé de me répéter que c’était un bon signe.

Vous débarquerez en sélection au moment où celle-ci est dépourvue de latéral droit, c’est une aubaine pour vous, non ?

C’est vrai qu’il n’y a pas d’arrière droit type au sein de la sélection, mais cela ne veut en aucun cas dire que je vais débarquer avec une pancarte de titulaire à part entière sur le dos.

Je sais que je dois faire mes preuves comme tout le monde, d’autant qu’il faut reconnaître que les joueurs qui ont succédé à ce poste étaient quand même assez bons, quand bien même ils ne sont pas des arrières droits types.

Vous n’avez encore joué aucun match en ce début de saison avec Charleroi, pourquoi ?

Je vais être sincère avec vous, j’ai été confronté à des problèmes en club qui m’ont fait réfléchir à l’idée de changer d’air. Ça m’a taraudé l’esprit pendant un moment que j’étais sur le point de partir. J’ai dû y renoncer après mûre réflexion. Je n’ai pas eu de bonnes propositions et comme le temps ne joue en ma faveur, j’ai décidé de rester.

Vous allez donc rester au moins jusqu’au mercato, c’est ça ?

On verra bien. Il se pourrait que j’y reste, même si j’ai déjà trois propositions émanant de clubs de première division ici en Belgique. J’ai envie de passer un cap. De jouer à un palier supérieur. C’est la raison qui me pousse à ne pas trop précipiter les choses pour le moment.