Chakib Khellil s’en prend à Saâdani et Ouyahia les accusant de faire du « populisme »

Chakib Khellil s’en prend à Saâdani et Ouyahia les accusant de faire du « populisme »

IMG_9495_ph_khiro_5_109025230_754275635-500x500.jpgDécidément, le feuilleton Chakib Khellil a encore de nombreux épisodes pour alimenter la chronique politique friande de révélations. Des révélations, l’ex ministre de l’énergie promet d’en faire encore. Ce sera lundi prochain au cours d’une nouvelle émission sur le plateau d’Ennahar TV. Mais le journal, histoire du susciter la gourmandise des téléspectateurs en a donné un avant gout de son édition papier de jeudi.

Selon le compte rendu du quotidien, Chakib Kellil a reconnu avoir transféré une somme importante des banques américaines vers les banques suisses où il a plusieurs comptes pour une valeur totale de 900.000 euros. L’ex ministre de l’énergie explique que cet argent est le produit de sa retraite de haut fonctionnaire de la Banque mondiale pendant vingt ans. Il a déclaré posséder une maison à Washington qu’il a louée et un petit appartement qu’il occupe actuellement. Il ajoute qu’il est titulaire d’un compte en Algérie d’une valeur d’un million de centimes.

S’agissant de ce qui s’écrit sur lui dans la presse, et « les accusations d’avoir volé l’argent du peuple », il dit n’en avoir cure. Chakib Khellil clame son innocence, ajoutant à ce propos qu’il existe juste une minorité d’Algériens, 500 tout au plus selon lui, qui croient aux accusations portées contre lui. A ces 500 personnes, il oppose sa page Facebook qui, en deux semaines seulement, est suivie par 27 .000 personnes. « C’est pour moi la preuve que la majorité des algériens me font confiance et ne croient pas aux racontars de la presse » souligne t-il.

S’agissant de ses relations avec le DRS et son ex patron le général Toufik, l’ex ministre de l’énergie confie l’avoir rencontré « en tout et pour tout deux ou trois fois ». « On m’a dit que si j’avais joué le football avec Toufik, j’aurais évité tous ces problèmes » assure t-il.

Sur un autre chapitre, Chakib Khelil indique avoir rencontré Farid Bedjaoui à Paris : « J’ai rencontré Farid Bedjaoui à Paris. Il s’était présenté comme le conseiller du directeur de Saipem. Je rencontrais souvent les dirigeants de compagnies étrangères et des ministres à Paris, Washington et Genève. C’était tout à fait normal. Et ça s’est répercuté positivement sur l’économie nationale », a-t-il souligné.

A son retour en Algérie, Khellil affirme qu’il n’a pas rencontré le président Bouteflika. Mais là où il déroute son monde, c’est quand il s’en prend à Amar Saâdani et Ahmed Ouyahia, les accusant de faire du « populisme » alors que ces derniers, notamment le chef du FLN, n’ont cessé de la défendre. Il leur reproche justement de le défendre maladroitement sans fournir des preuves. « Moi, je ne parle pas dans le vide, mes déclarations sont adossées à des choses palpables .»