Cevital va construire une usine Brandt en Algérie pour 200 millions d’euros

Cevital va construire une usine Brandt en Algérie pour 200 millions d’euros

Racheté en avril dernier par Cevital, le groupe électroménager Brandt France compte construire une nouvelle usine en Algérie, à Sétif plus exactement, pour un investissement évalué à 200 millions d’euros. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui Malik Rebrab, directeur général du pôle industrie de Cevital, et Sergio Trevino, le président du groupe, lors d’une conférence de presse sur le site de Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret), à proximité d’Orléans.

Selon l’agence AFP reprise par le Figaro.fr, le groupe produira sur le site sétifien des lave-linge et des réfrigérateurs, des produits de « mass market ». Il se fixe comme objectif pour l’année 2015 de renouer avec le chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros qui était le sien en 2012, avant son redressement judiciaire. « La différence est qu’à l’époque nous réalisions ce chiffre en France et en Espagne, alors que maintenant nous misons sur notre développement en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient pour y parvenir », a précisé M. Trevino. Brandt France souhaite, en effet, réaliser 40% de ses ventes dès l’an prochain en Afrique et au Moyen-Orient, deux régions qui restent à conquérir.

Acquérir les sites « rentables » de FagorBrandt en Espagne et en Pologne

En France, où le groupe compte 1.200 salariés, le redémarrage des sites industriels de Saint-de-la-Ruelle et de Vendôme a commencé « progressivement », a indiqué Thierry Léonard, directeur général de Brandt France, selon qui 100% des salariés devraient reprendre le travail d’ici début juillet. « Dans les mois à venir, notre objectif est de reconstituer nos stocks après la longue période de redressement judiciaire » qui s’est prolongée pendant cinq mois, a indiqué le patron du groupe, qui prévoit d’embaucher « 100 à 150 intérims dans les prochains mois sur les deux sites industriels ».

L’objectif de Brandt, a encore souligné celui-ci, est de retrouver « son rang de leader en France » qu’il occupait encore à la fin de l’année dernière. Les ambitions européennes ne s’arrêteront pas à la France puisqu’il envisage, a expliqué  M. Trevino, d’acquérir les sites « rentables » de FagorBrandt en Espagne et en Pologne. Il s’agit des activités cuisson et petit électroménager, pour l’Espagne, et de la fabrication de machines à laver avec recharge par le haut, pour la Pologne.