DES RESPONSABLES ET DES ARRIVISTES, BENEFICIAIRES ET LES VRAIS MOSTAGANEMOIS ATTENDENT DEPUIS 20 ANS
Les seuls bénéficiaires des logements dans cette ville sont les prédateurs, les « Arrivistes et les responsables Smasria » parvenus qui se sont accaparés de la part qui revient de droit à ceux qui attendent depuis des années un logement décent. Les années qui se sont écoulées, ont été profitables pour ceux qui ont pris en otage cette ville, et l’ont ruralisé à l’extrême la rendant ingérable de par le ramassis d’individus qui sont venus des autres wilayas devenant les maîtres. C’est ce qui ressort de l’enquête menée par le journal Réflexion.
Chaque jour qui passe apporte son lot de révélations plus fracassantes les unes que les autres et malgré que l’on ne cesse de dénoncer ce manège, il semble que peu de voix s’élèvent pour condamner ce symbole de décadence morale, qui est en train de se propager à Mostaganem, pour se demander à qui la faute ? Mais pour être au fait de ce qui se dessine à l’horizon et sur la situation déplorable il est important de mettre les choses dans leur contexte, au vu de la situation et de la stagnation qui règne en matière de priorité de réorganisation et de justice sociale ce qui est loin d’être le crédo de nos responsables.
Les deux poids et deux mesures, pour chaque citoyen, dans la distribution des logements
Un signe qui ne trompe pas sur les visées de ces messieurs, qui ne sont là que pour le profit et s’en foutent du Mostaganémois qui ne revendique que son droit, comme de leur dernière liquette. Enfin, on se satisfait comme on peut et personne ne dit mot du fait que chacun comme l’a fait remarquer un citoyen : « on comprend bien pourquoi personne ne bouge, ils ont assez d’affaires sur les bras, quant aux autres pour s’exprimer ils doivent avant nettoyer devant leur porte et cela vaut tous les commentaires ». Si l’on devait revenir sur l’ensemble des problèmes recensés au niveau de cette wilaya devenue victime de ces prédateurs qui ne pensent qu’à leurs intérêts, on serait étonné de l’ampleur de la tache pour des hommes respectueux et sincères qui viendraient à être élus à la tête de l’Assemblée Populaire Communale. Les faits sont là et il est important de faire un bilan exhaustif de la situation en matière de laisser aller, passe droits et autres dépassements constatés, ce qui met en lumière encore plus le laxisme des autorités qui se complaignent dans leur entêtement laissant ainsi pourrir la situation encore plus, d’où les deux poids et deux mesures, pour chaque citoyen, dans la distribution des logements. Il est vrai que le logement est l’un des principaux problèmes qui se pose, au niveau de Mostaganem, mais ce qui est anormal c’est le niveau de compétence dans la distribution. Amis, familles, parvenus, intérêts personnels, voilà à quoi se sont consacrés certains responsables qui ont trouvé le filon d’or surtout concernant le logement qui est devenu le centre de toutes les attentions et de tension, aggravant la situation. Mostaganem est devenue, le centre de rémanence des arrivistes, des opportunistes, des affairistes experts dans les opérations douteuses pour ceux qui veulent s’enrichir sur le dos des Mostaganémois. Les années qui se sont écoulées, ont été profitables pour ceux qui ont pris en otage cette ville, et l’on ruralisé à l’extrême la rendant ingérable de par le ramassis d’individus qui sont venus des autres wilayas devenant les maîtres. A ce titre les citoyens de cette ville qui n’ont bénéficié de rien se demandent ce qui passe et pourquoi la crise du logement perdure alors que le programme quinquennal 2010/2014 est de 35 000 unités dont 8000 logements LSP, 15 000 ruraux et 12 000 RHP « logement social ». Autre fait important, c’est que le logement LSP dépasse le logement RHP « social » destiné aux démunis et dont la majeur partie a été exclue. Quant au logement rural malgré les 17 000 unités programmées dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014, c’est une autre histoire dont nous y reviendrons.
Près de 1000 logements fermés à la Salamandre, attribués à des étrangers
Plus de 4000 logements sont en voie d’achèvement, mais l’on ne sait pas pour qui ils sont, ni quand ils seront distribués, cependant l’on sait que ce sont ceux qui ont construit des baraques qui seront les bénéficiaires, comme toujours. A cela s’ajoute les 1000 logements fermés au niveau de la Salamandre, attribués à des étrangers à la ville de Mostaganem. L’on sait aussi qu’il est prévu la distribution de 2000 logements avant la fin de l’année 2012, après la distribution des 120 logements au profit des habitants du bidonville Typhus et 98 autres à Mesra, mais qui bénéficiera des 2000 logements certainement pas les Mostaganémois. Ces 2000 unités situées à Oureah et Kharrouba seront distribuées pour les habitants de Derb, Tobana, Plateau, Tidjditt et El Houria. Cependant là où le bas blesse c’est que les habitants de Derb ont déjà été relogés ainsi que ceux d’El Houria. Il semble que nos responsables continuent à tergiverser dans la prochaine distribution des logements privant ainsi ceux qui attendent depuis de nombreuses années. L’on sait que des centaines de dossiers déposés depuis 1999 par des familles qui sont dans le grand besoin et à qui l’on a fait des promesses, ont été jetées aux calendes grecs alors que d’autres fraichement débarquées se sont vus octroyés des logements. Ajouté à cela, les appartements de grands standing attribués à des responsables, députés, sénateurs, élus et hautes personnalités qui se sont taillés la part du lion, pour mener la grande vie et se prélasser pendant la saison estivale et dont nous avons déjà parlé, dans nos éditions précédentes. Toutes ces personnes, possèdent des villas et chateaux mais il semble que cela ne leur a pas suffit.
Nombreux sont les responsables qui se sont sucrés sur le dos des Mostaganémois
Ces personnes qui se sont sucrés, sur le dos des Mostaganémois durant des années et qui aspirent encore à des postes de responsabilité, n’ont rien fait pour les dizaines de familles composées de plusieurs membres soit 10 personnes et plus qui s’entassent dans des taudis et maisons très petites menaçant ruine, ou dans des F1 et F.2 perdant tout espoir. Il s’agit messieurs les élus et responsables, de mostaganémois vivant dans des taudis et ce dans plusieurs quartiers populaires, comme Tijditt, Tobana, Plateau Marine entre autres, sans oublier les habitants de Sidi El Mejdoub qui depuis vivent dans le danger. Ces gens qui attendent, que l’on prenne une décision pour les sortir de ce cauchemar, ne semble point intéresser, nos élus et responsables qui à chaque distribution font bénéficier ceux qui ont construit des baraques créant ainsi des bidonvilles, dont la majorité bien sur ont débarqué en ville et qui ne sont même pas de la commune. A chaque fois non contents d’êtres recensés et relogés, ces gens se permettent même de créer des troubles et faire du chantage par la menace aux autorités, pour revenir aux fameuses manifestations des habitants des bidonvilles Tifus , contrairement aux autochtones qui n’ont jamais voulu s’abaisser pour construire des baraques comme certains pour avoir un logement du fait que leur dignité les a empêché, de tomber aussi bas. Personne ne peut nier l’évidence, que la totalité des logements LSP, à travers la ville de Mostaganem a été attribuée aux étrangers de la commune et dont la majorité des bénéficiaires ne les a pas habité et aux dernières nouvelles ils demeurent fermés soit pour être revendus ou pour être loués. Idem pour les locaux commerciaux ou à usages professionnels qui ont été livrés à des personnes n’ayant aucune relation, tandis que d’autres ont été aménagés en logement afin de bénéficier de logements sociaux lors de la prochaine distribution. C’est ce que l’on appelle le gain facile pour tous ces prédateurs qui ont dénaturé l’image même de la ville la ruralisant à l’extrême, par l’avilissement, la honte, les transactions douteuses, les attributions de logements pour les proches et des terrains de choix, pour les nouveaux nababs de la ville, surtout durant la période de l’ex wali qui a laissé faire, tout comme les constructions illicites et bidonvilles qui ont poussé comme des champignons, encourageant ainsi la spéculation et les transactions qui ont pourri le secteur de l’habitat. A ce propos nous pouvons citer le cas des habitants du bidonville Tyfus encore une fois, et qui en majorité n’habitent pas les logements qui leurs ont été attribués. C’est à se demander ce qui se passe et quelles peuvent être les mesures à prendre pour mettre fin à cette gestion douteuse et anarchique concernant la distribution de logement à l’avenir. C’est la question que se pose aujourd’hui le citoyen mostaganémois.