D’après ces sources, 25 éleveurs ont été enlevés et 5 autres exécutés les 8 et 9 octobre. Parmi les kidnappés, deux seulement ont été relâchés le 7 octobre. Ces derniers ont abandonné leurs campements pour aller s’abriter à Kidal. Les terroristes ont annoncé aux otages qu’ils ont le choix entre «coopérer» avec Al Qaïda ou être tués, expliquent nos sources.
Cinq des nomades éleveurs ont été assassinés par leurs ravisseurs, dans le but d’instaurer la peur parmi les nomades éleveurs le long des frontières algéro-maliennes, et les obliger à «coopérer» avec Al Qaïda au Maghreb islamique.
Les terroristes les informent que s’ils tiennent à leur vie, ils doivent leur communiquer des renseignements sur le passage de patrouilles de l’Armée nationale populaire (ANP), de l’armée malienne, des forces de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), dont le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), des forces de l’armée française et de la Mission onusienne au Mali (Minusma) et également leur remettre une partie de leur cheptel.
L’étau s’étant resserré autour d’eux, les terroristes d’Aqmi, du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et d’autres organisations terroristes, sont limités dans leurs déplacements grâce au renforcement des mesures de sécurité le long des frontières et au déploiement dans différentes localités du nord du Mali.
M. A.