La production céréalière 2010-2011 s’est établie à 42 millions de quintaux, a annoncé jeudi à Alger dans un bilan définitif le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa.
« Le résultat définitif (de la campagne céréalière 2010-2011) est que la production a atteint 42 millions de quintaux », a déclaré le ministre à la presse en marge d’une séance de questions orales au Conseil de la nation.
Il s’agit, selon lui, d’un bilan définitif de la campagne 2010-2011, qui s’est caractérisée par une bonne production à l’est et au sud du pays et une récolte au dessous de la moyenne à l’ouest, en raison de la sécheresse qui a sévit dans ces régions.
En 2009-2010, la production céréalière était en baisse à 45 millions de quintaux, comparativement aux 61,2 millions de quintaux réalisés lors de la campagne précédente.
Benaïssa a souligné toutefois que certaines wilayas de l’ouest du pays ont obtenu de bons rendements malgré la sécheresse grâce à l’irrigation d’appoint qu’ont fait certains agriculteurs.
Par ailleurs, il a souligné que les préparatifs de la prochaine campagne labours-semailles (2011-2012) ont été entamés depuis le mois de juillet, et, contrairement aux habitudes, ’’les agriculteurs ont anticipé leur approvisionnement en intrants’’, ce qui signifie, selon le ministre, que ’’les agriculteurs commencent à améliorer leurs techniques de production’’.
Interrogé si l’Algérie allait importer des quantités supplémentaires de céréales, le ministre a rappelé que les importations (de céréales) se font régulièrement en vue de constituer les stocks.
En valeur, les importations de produits céréaliers sont passées de 1,02 milliard de dollars au 1er semestre 2010 à 2,04 milliards de dollars au 1er semestre 2011, selon des chiffres des douanes.
D’autre part, Benaissa a révélé que le montant des crédits de campagne sans intérêts (R’Fig) octroyés durant la saison 2010 a atteint près de 20 milliards de dinars.
Quelque 500 000 agriculteurs ont remboursé leurs crédits de campagne ce qui représente, selon Benaïssa, un taux de remboursement de 90% au niveau national.