Le centre national de soudage et de contrôle (CSC), dont la recherche est la mission principale, s’est doté d’un nouveau siège.
La mission du Centre national de soudage et de contrôle consiste à développer des programmes de recherche nécessaires à la promotion des techniques de soudage et de contrôle non destructif (CND). La contribution du CSC à travers ses unités de recherche est essentiellement basée sur l’expertise, la mise à niveau et l’accompagnement des entreprises telles ArcelorMittal et Fertial.
Le CSC est l’un des pionniers en soudage et CND et est leader à l’échelle africaine. La base de données allemande, « NDT, net », le classe au premier rang aux plans arabe et africain en matière de communications et de publications scientifiques.
Cette institution, qui compte 462 intervenants dont 158 chercheurs gérant six divisions de recherche (procédés électriques et magnétiques, corrosion, protection et durabilité des matériaux, métallurgie et mécanique), a été inaugurée, jeudi, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia en présence du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Benmeradi.
Cette édification est, selon M. Harraoubia, le couronnement d’intenses efforts, qui profiteront au développement socioéconomique du pays, et ce, à travers la maîtrise et la mise au point des techniques de soudage et de contrôle des plus courantes aux plus modernes et son soutien technique à l’industrie nationale en mettant à contribution son savoir-faire, étant donné la spécialisation du CSC dans le développement des programmes de recherche dans le domaine de l’industrie sidérurgique et métallurgique.
24 équipes de recherche traitent, selon le directeur général du CSC, Mustapha Yahi, dans le cadre de leurs travaux, des thèmes ayant trait au soudage, à la caractéristique non destructive des matériaux, au traitement du signal, à la métallurgie et à la sidérurgie. Selon le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, Abdelhafid Aourag, l’Algérie est en plein chantier pour son développement socioéconomique, nécessitant des procédés pour le contrôle de ses infrastructures, notamment le transport des hydrocarbures, les grands ouvrages, tels les barrages, les réseaux ferroviaires et les canalisations d’eau.
C’est aussi l’avis des scientifiques activant dans ce centre qui estiment que dans une conjoncture aussi complexe, l’Algérie est appelée à exploiter de manière optimale ses compétences scientifiques, en les impliquant dans la problématique industrielle.
Safia D.