Plus de 1.900 témoignages ont été recueillis auprès de moudjahidine, artisans de la Guerre de libération nationale par le Centre d’études et de recherche sur le mouvement national et la révolution du 1er novembre 1954 (CNERMN54) depuis sa création en 1995, a indiqué jeudi le chargé de la recherche au sein du centre.
Outre 1.944 témoignages recueillis auprès d’artisans de la Révolution du 1er novembre, 11 longs métrages et 30 films documentaires ont été réalisés sur la période coloniale en Algérie, a précisé Ahmed Chekroune dans une déclaration à l’APS en marge du 20e anniversaire de la création du CNERMN54.
96% du patrimoine audiovisuel a été numérisé par le CNERMN54 qui a organisé 111 séminaires et 150 conférences, a ajouté le même responsable selon lequel 25 numéros de la revue El-Bassaer ont été réédités.
En collaboration avec le ministère des Moudjahidine, 12 mémorandums historiques et ouvrages ainsi que plus de 440 traductions ont été publiés, ce qui a permis au centre de jeter la lumière sur les dossiers que le colonisateur voulait occulter, à l’instar des expériences nucléaires, des armes prohibées, de la torture systématique et des centres de détention, a indiqué l’historien.
Le centre dispose actuellement de 15 chercheurs permanents et compte en assurer 48 avant fin 2016, conformément aux statuts de l’entreprise publique à caractère scientifique et technologique, a indiqué le responsable.
Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, qui a pris part à cette cérémonie, a tenu à saluer le rôle de cette instance pour ancrer la culture de l’histoire chez les générations montantes.
