Les activités et les moyens du Centre de transmission des forces aériennes (CTFA), situé à Reghaïa, ont été, hier, au centre d’une visite guidée organisée au profit des médias nationaux.
L’établissement et la sécurisation des liaisons entre les déférentes unités au sol et avec les aéronefs requièrent un entretien et une maintenance rigoureux des équipements. Afin de mener à bien cette mission, un centre de transmission des forces aériennes a vu le jour en 1968. Les activités et les moyens du Centre de transmission des forces aériennes (CTFA), situé à Reghaïa, ont été, hier, au centre d’une visite guidée en faveur des médias nationaux.
Le lieutenant-colonel Boughrara affirme, par ailleurs, que « la transmission constitue l’épine dorsale des armées en temps de guerre et de paix ». Le chef du service commutation, le lieutenant-colonel Abdelkader Mourdi, soulignera que « les systèmes des télécommunications en exploitation dans les forces aériennes font appel aux techniques les plus avancées. Ces dernières étant complexes et onéreuses, une politique de transmission rigoureuse basée sur la maintenance a été mise en place depuis l’indépendance ». Aussi, le CTFA regroupe six ateliers : trois rattachés au service commutation et trois au service technique. Car, comme le précisera Abdelkader Mourdi, « les armées ont besoin de réseaux résilients, sécurisés à haut débit et à haute valeur ajoutée afin de répondre à leurs missions opérationnelles et de sécurité ».
Afin de réduire le temps d’indisponibilité de l’équipement, le CTFA s’est doté d’un service des pannes automatisées, un détecteur de pannes. Cette acquisition s’inscrit dans le cadre de la modernisation des équipements et du passage de l’analogique au numérique. Le CTFA fonctionne avec un personnel qualifié, formé dans les écoles militaires, et un encadrement qui bénéficie de qualifications cycliques à chaque fois qu’une nouvelle technologie est lancée. Le centre sert également de laboratoire aux étudiants en fin de cycle afin de les aider à élaborer leurs mémoires et les initier par le biais de stage pratique.
La qualification du personnel a permis de mettre au point un commandement des opérations mobile. Cette structure a été mise à contribution lors du séisme de Boumerdès. Elle a permis d’établir un lien entre l’ensemble des intervenants pour une plus grande efficacité des secours.
