Plus d’un million d’appels ont été reçus par le centre d’appel du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales durant près de six mois, se rapportant à des demandes de renseignements et à des doléances exprimées par les citoyens, a indiqué hier le directeur général des transmissions nationales, au ministère, Chérif Kichou.
Lors d’une rencontre consacrée à l’évaluation du bilan d’activités du centre d’appel, M. Kichou a souligné que depuis sa mise en service le 4 janvier dernier et jusqu’au 24 juin, le centre a reçu plus d’un million d’appels par les citoyens désirant avoir des renseignements sur les dossiers administratifs ou exprimer diverses doléances via le numéro vert (11 00). Parmi les appels reçus, 863 801 concernent les renseignements sur les dossiers administratifs, dont 495 338 portent sur l’état civil, 220 447 sur la demande de renseignements sur les passeports biométriques et les cartes nationales d’identité et 73 961 autres sur les renseignements relatifs aux permis de conduire et aux cartes grises.
L’orientation du citoyen via un répondeur automatique a permis grandement d’alléger la surcharge dans les administrations, a souligné l’intervenant. Concernant les appels pour exprimer des doléances, le centre d’appel a reçu durant la période considérée
70 727 appels. Des cellules d’appel reliées à la cellule centrale située au ministère de l’Intérieur, déployées à travers les 48 wilayas, veillent à recevoir et à noter les préoccupations des citoyens et à les transmettre aux services compétents. 33 058 doléances ont été traitées depuis janvier dernier et 17 274 autres sont en cours de traitement, alors que 7 458 doléances ont été rejetées, car infondées, a affirmé M. Kichou, soulignant que le centre a également reçu des appels inhérents à la mauvaise gestion, aux pots-de-vin et la lenteur des démarches au niveau de l’administration locale. Revenant à la qualité et au contenu des doléances exprimées par les citoyens via le numéro vert, le même responsable a souligné que 2% de ces préoccupations concernent le logement, 10% portent sur l’emploi et 8% sur le suivi des dossiers administratifs.