Louisa Hanoune, dont on a relevé le silence depuis quelques jours, a renoué jourd’hui avec les sorties médiatiques. Une conférence de presse a ainsi sanctionné l’ouverture des travaux d’une session ordinaire de son Conseil national. L’occasion pour elle de survoler pèle mêle les questions d’actualité.
Elle s’arrêtera ainsi sur le récent scandale de Sonelgaz, révélé la semaine dernière par le ministère de l’Energie qui avait indiqué que Nouredine Bouterfa l’actuel DG de Sonelgaz et son prédécesseur ainsi que 15 cadres était placés sous contrôle judiciaire pour soupçons de corruption dans la réalisation de la central électrique de Oued Enous à Tipaza.
Pour la première dame du parti des travailleurs, le seul responsable de cette situation est l’ex ministre de l’Energie Chakib Khélil dont le nom est déjà cité dans les affaires Sonatrach 1 et 2 .«Les responsables actuels sont victimes des pratiques de Chakib Khelil qui a laminé le secteur. Jusqu’à preuve du contraire, eux, ils restent probes. Contrairement à Chakib Khelil, les responsables actuels œuvrent pour l’algérianisation du secteur», a-t-elle défendu en ajoutant que les mis en cause « y sont pour rien ».
Louisa Hanoune met en avant « la probité des cadres de Sonelgaz » en se posant la question de savoir « qui veut déstabiliser le secteur de l’Energie ». Pour elle, tout ce qui a été dit sur cette affaire de Sonelgaz ne serait qu’une cabale de la part « des puissance étrangères qui veulent s’accaparer les ressources de l’Algérie ».
Louisa Hanoune parlera aussi de la maladie du président Bouteflika. Pour dire d’abord que son absence n’empêche pas le fonctionnement des institutions du pays ». Pour ajouter encore « au parti nous ne jugeons pas l’état de santé des responsables, mais leurs actes et les décisions qu’ils prennent ». Pour elle, en dépit de son absence « le président Bouteflika continue à suivre de prés la gestion des affaires du pays »
Puis d’enchainer dans une longue tirade consacrée au bilan de 50 années d’indépendance «Des efforts considérables ont été consentis depuis 1962 à ce jour (…) dit-elle à ce sujet. Quant aux futures élections présidentielles Louisa Hanoune indique que “pour préserver les acquis, il est impératif de réunir toutes les conditions nécessaires pour l’organisation d’une élection présidentielle honnête et transparente en 2014». Enfin, elle a appelé à la révision de l’actuel dispositif législatif dont la loi sur les partis politiques et le fichier électoral.
