CEM Rahal-Abbas (Oran) Graves accusations des parents d’élèves

CEM Rahal-Abbas (Oran) Graves accusations des parents d’élèves
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En décidant de prendre à bras-le-corps le problème de la “scolarité très difficile que vivent leurs enfants”, les membres de l’association des parents d’élèves dénoncent la “situation dans cet établissement qui est devenue insoutenable aussi bien pour les élèves que pour le personnel».

“Nous lançons un appel pressant aux autorités locales pour trouver une solution au problème que nous vivons avec nos enfants, comme nous lançons un ultimatum à la direction de l’éducation jusqu’à dimanche, faute de quoi, nous serons dans l’obligation de garder nos enfants à la maison.” Cette affirmation sentencieuse, émanant des membres de l’association des parents d’élèves du CEM Rahal-Abbas, se veut “être un dernier avertissement”.

“Nous avons sollicité une audience de la direction de l’éducation, mais nous avons reçu une réponse négative”, affirment-ils. “Nous avons été renvoyés manu militari par des agents de sécurité qui pensent qu’ils sont au-dessus de tout le monde, avec, en prime, un langage qui n’honore pas l’institution qu’ils sont censés représenter”, déplorent-ils.

En décidant de prendre à bras-le-corps le problème de la “scolarité très difficile que vivent leurs  enfants”, les membres de l’association des parents d’élèves dénoncent la “situation dans cet établissement qui est devenue insoutenable aussi bien pour les élèves que pour le personnel». L’établissement d’enseignement moyen vit, depuis le début de l’année, un bras de fer opposant le directeur à la surveillante générale qui avait nécessité l’intervention de la direction de l’éducation en décidant de muter les deux responsables et désigner un nouveau directeur intérimaire.”

“Nos enfants se sont retrouvés pris en otages d’un état de fait qu’ils n’avaient ni souhaité ni cherché”, estime-t-on. Les parents d’élèves protestent contre “l’anarchie vécue par leurs enfants durant tout un trimestre”. Dans sa plateforme revendicative, l’association des parents d’élèves “exige l’affectation d’un directeur qui ne soit pas un intérimaire ni un employé faisant valoir ses droits à la retraite». En outre, il y est expressément demandé la nomination d’un responsable doté d’un véritable statut.

Il y est aussi stipulé, conformément à la loi, l’affectation de deux surveillants généraux. “La loi exige de désigner deux surveillants généraux quand le nombre d’élèves dépasse 900”, ajoute-t-on. La sécurité dans l’établissement et ses abords est exigée par les parents d’élèves qui dénoncent un fait grave s’il s’avère vrai que “les filles ne peuvent même plus se rendre aux toilettes où l’on vend de la drogue et des psychotropes”.

K R I