La maison de jeunes Seddar Slimane, au chef-lieu de la daïra de Maâtkas, compte célébrer Yennayer avec faste, cette année.
C’est à travers l’amélioration et l’enrichissement du programme initial tracé il y a plusieurs jours que les responsables et adhérents de la maison de jeunes ont décidé fêter le nouvel an berbère. Même si les activités ne s’étaleront que sur la seule journée de demain, il n’en demeure pas moins que celles-ci sont nombreuses et diversifiées entre celles strictement relatives au traditionnel et celles ayant trait au livre, aux conférences et à la poésie. La journée de demain sera donc marquée par des expositions (Tuga et Tagula) de plantes et des plats traditionnels les plus prisés par les Kabyles.
Toujours au volet traditionnel, on notera la programmation d’une parade représentant le rituel d’Anzar, qui sera exécutée par des enfants adhérents de la maison de jeunes en question, en plus d’un banquet traditionnel en l’honneur des citoyens et invités à cet événement festif. Par ailleurs, une conférence-débat sera animée par Omar Sider sur le thème «Origines et symbolique de Yennayer». Celle-ci sera précédée d’une projection d’un film documentaire retraçant la vie des villageois et habitants de la région de Maâtkas vers la fin des années soixante et celles de la période post-indépendance. Le poète Guechtouli Lyès assurera, en outre, une vente-dédicace de son recueil de poésie qu’il a tout récemment édité.
Ce programme sera prolongé par un récital de poésie par un ensemble de jeunes poètes issus des divers villages de la daïra de Maâtkas, avec, en guise de clôture, un gala Chaâbi, qui sera également animé par de jeunes chanteurs du cru et formés au sein de la maison de jeunes organisatrice. «Depuis l’année passée, Yennayer a pris une autre dimension, et cette année, nous avons préféré enrichir cet évènement par rapport au programme que nous avons mis au point initialement, il y a une quinzaine de jours. Nous avons tenu à étoffer les activités pour mieux marquer l’occasion et lui donner plus d’envergure d’année en année», dira Rachid Malek, directeur de ladite structure de jeunes.
Rabah A.